Toute ville qui se respecte, et notamment les cités importantes et à plus forte raison, un chef-lieu de wilaya, doit disposer de toutes les structures publiques aptes à assurer la satisfaction des besoins élémentaires du citoyen et passagers.
De nos jours à Souk Ahras-Ville, dénicher des toilettes publique équivaut à chercher une aiguille dans une botte de foin. Dans ce contexte, tout le monde aura constaté l’absence totale des vespasiennes «même payantes» dans l’ensemble de la localité. Même les simples pissotières, pourtant très faciles à réaliser, sont inexistantes, il faut dire que les étrangers à la ville en savent un bout.
Imaginons dans ces conditions la situation délicate que rencontrent les passagers ou les malades pris par un besoin naturel pressant. Certes dans les cas d’urgence, ils pourront se rabattre et faire le pied de grue devant les toilettes des cafés, sauf que les gérants de ces cafés ne se gênent pas pour rabrouer ceux qui ne consomment pas, mais se contentent de salir l’endroit, prétextant encore le manque d’eau.
En désespoir de cause, au niveau des ruelles de la périphérie de la ville, beaucoup de personnes et surtout les gens âgés font leurs besoins à l’air libre. Même le recours aux toilettes des mosquées est devenu problématique.
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, il y a un peu plus d’une année, l’APC du chef-lieu de la wilaya de Souk Ahras a acquis, pour un peu plus de 400 millions de centimes, 16 toilettes publiques sous forme de cabine qui n’ont pas été placées jusqu’à ce jour. Pourtant, c’est très simple à réaliser, il suffit de recruter des jeunes chômeurs auxquels sera confiée la gestion de ces vespasiennes installées en plusieurs endroits et les exploiter à titre lucratif.
Quel est le problème pour les installer ?
La solution est simple et il y va de la propreté et de l’image de la ville et surtout de la santé du citoyen.
Barour Yacine
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 21/12/2013
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: algerie-monde.com ; texte: Barour Yacine
Source : LeSoirdAlgerie.com du samedi 21 décembre 2013