Insolite et sordide cette histoire de fermeture de laiteries à l'exemple de celles d'Alger, d'El-Bayadh et d'ailleurs ! Du coup, ce sont tous les producteurs qui se retrouvent avec des milliers de litres de lait sur les bras, ne sachant pas à qui s'adresser pour sortir de cette grave crise qui affecte un secteur aussi sensible. Nous savons qu'en Algérie, pays largement dépendant de l'importation de la matière première, la poudre de lait en l'occurrence, il existe pourtant de véritables régions qu'on appelle les «bassins laitiers», à l'exemple des wilayas de Souk Ahras, Tiaret, El-Tarf, la production y atteignant des proportions énormes au point qu'il y a une grave déperdition, faute de collecte.
Faute aussi d'entreprises de transformation telles ces fromageries qui font cruellement défaut dans le paysage. Voilà donc un problème auquel devrait s'atteler le ministère en apportant les solutions qui s'imposent d'elles-mêmes, à savoir l'implantation d'unités de ramassage de lait cru aux fins de commercialisation et de transformation. Or, précisément, la tutelle nous apprend que près de 8 000 dossiers de jeunes candidats des dispositifs d'aide à la création d'entreprises ont été avalisés dans le domaine agricole. Mais suffit-il d'entériner ces nouveaux pionniers qui veulent s'investir dans le secteur pour qu'aussitôt le problème soit résolu ' Apparemment le travail de dispatching n'a pas été fait et l'évaluation des réels besoins non plus. Parmi ces élus au travail de la terre, y en a-t-il qui vont s'orienter vers la filière très porteuse du lait ' Concrètement, peut-on doter ces futurs agriculteurs de moyens idoines tels ces véhicules réfrigérés de collecte de lait ' C'est une bonne chose que des candidats de l'Ansej et de la Cnac se prédestinent à l'agriculture qui en a grandement besoin au lieu de ce domaine saturé du transport public.
Encore faut-il rentabiliser au maximum cet engouement pour la chose rurale. En identifiant très précisément les besoins, dont la filière du lait où il est dommage de constater autant de déperditions. Et des entreprises qui ferment. Alors que le lait coule à flots ! Enfin, de quoi je me mêle ' Khelli l'bir beghtah.
iai l infrastrecture je cherche a investir dans le domaine du lait unite de production
slim afri - medecin - oum el bouaghi, Algérie
31/07/2012 - 37103
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Posté Le : 30/07/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R Khazini
Source : www.infosoir.com