La commission de wilaya pour la promotion de la femme rurale a été installée jeudi. Elle sera présidée par le wali de Skikda et est composée de plusieurs directions de l’exécutif, à savoir la Direction des affaires sociales et de la solidarité (ex-DAS, qui joue le rôle de coordinateur), la Direction des services agricoles, la Direction de la santé et de la population, la Direction du commerce, la Direction du tourisme et de l’artisanat, la Direction de l’industrie, de la petite et moyenne entreprise et de promotion de l’investissement, de la Direction des affaires religieuses et des wakfs et la Conservation des forêts.
Cette commission compte également l’Office d’alphabétisation, la Cnac, l’Angem, l’Ansej, et comme représentant de la presse, la radio locale de Skikda et un représentant régional de l’ENTV.
L’invité d’honneur de cette cérémonie n’a été autre que l’Association de promotion de la femme rurale de la wilaya de Skikda, présidée par Bouacida Souad.
Cette pléiade d’institutions étatiques aura pour mission l’élaboration d’un programme visant le développement rural d’une commune pilote, dans un délai de 15 jours.
L’approbation du ministère de la Solidarité, de la Famille et de la Condition de la femme donnera le coup d’envoi du projet en commun, englobant logiquement les secteurs impliqués, et qui aura pour finalité d’asseoir des activités économiques génératrices d’emplois.
A compter de 2014, cette opération sera généralisée aux 15 communes rurales de Skikda (Zerdezas, Ouled- H’baba, Ben-Azzouz, La Marsa, Djendel- Mohammed Saâdi, Aïn Bouziane, Béni Béchir, Zitouna, Kenouaa, Ouled-Attia, Oued-Z’hor, Khenak Mayoune, Bine El Ouidène, Laghdir et Aïn-Zouit).
Il est à rappeler qu’hormis les deux premières citées qui ont bénéficié d’un projet de développement dans le cadre du Fida, les 13 autres n’ont eu que des miettes en la matière: quelques programmes disparates et individuels dans le cadre du PPDRI.
Le choix de la commune pilote n’a pas encore été fixé, mais selon des indiscrétions, il portera probablement sur celle ayant un potentiel humain très important et ayant par le passé prouvé sa maîtrise des domaines du développement rural et de l’artisanat.
A titre d’information, le ministre délégué au Développement rural avait fait savoir, lors d'une précédente déclaration, que durant 5 années (2005-2010), environ 2,2 milliards de dollars ont été consacrés à l'amélioration des conditions de vie de 13 millions de ruraux soit 41% du taux global que compte l'Algérie.
Il faut retenir également que, toujours à l’échelle nationale, presque 50% des populations rurales vivent dans des zones déshéritées et 260 communes rurales ont un indice de développement durable considéré comme faible ou très faible.
Zaïd Zoheir
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Posté Le : 03/03/2013
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: marocwebo.com ; texte: Zaïd Zoheir
Source : LeSoirdAlgerie.com du dimanche 3 mars 2013