La dégradation des espaces verts enregistre des dégâts incommensurables. La dernière en date a touché un palmier à El-Harrouch, à l’avenue Bachir-Boukadoum, à la sortie des plus importantes daïras de Skikda.
La démolition de l’arbre a été consécutive à l’implantation du projet d’un centre commercial relevant du domaine privé.
L’association de protection de l’environnement d’El- Harrouch a dénoncé énergiquement cet acte.
Dans une correspondance dont nous détenons une copie, ayant pour sous-titre, «Yebni kasra oua youhadim Misr», «il construit un château pour démolir l’Egypte», l’association ne mâche pas ses mots pour relever l’expérience des pays développés dans le cadre de la réservation des espaces verts dans tout programme de logements et d’équipements publics, contribuant ainsi à l’embellissement escompté.
«Urbanisation et non démolition», «Ettaamir la li ettadmir» et «Plantation d’arbre et non son arrachage », «Gharss el achdjar la kaalaaha», tels sont les termes du cri de détresse lancée par l’association, qui manifeste également son indignation par rapport au machiavélisme prôné par «les privés aux intérêts restreints et adeptes du gain facile».
La sortie médiatique de l’association d’El-Harrouch a eu également les faveurs du pôle des associations de Skikda, récemment créé et regroupant 15 associations, qui compte, pour sa part, dénoncer cette atteinte préjudiciable à l’environnement.
Zaïd Zoheir
Posté Le : 01/04/2012
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Zaïd Zoheir
Source : LeSoirdAlgerie.com du dimanche 1 avril 2012