Plan de circulation

L'étude a relevé des flux « hallucinants » entre 7h et 19h.L'étude relative au plan de circulation de la ville de Skikda, lancée en 2012, est fin prête. La phase finale, la cinquième étape de l'étude, vient d'être élaborée et devrait être soumise à la commission en charge du dossier pour son approbation et de là, à enclencher sa mise en pratique infrastructurelle et organisationnelle. Cette dernière phase, axée sur le scénario 03, visant à promouvoir la mobilité et la réduction de la circulation automobile, fut retenue par le comité de suivi le 06 Août dernier. Pour comprendre la problématique de la circulation à Skikda et mieux cerner les propositions devant améliorer une situation devenue cauchemardesque, il est d'abord utile de mentionner quelques données. Selon l'étude, les débits de véhicules sont jugés «relativement élevés», constatant des flux hallucinants enregistrés de 07 h à 19h.L'entrée de la ville (RN 44) vient en pôle position avec 32 000 véhicules, puis vient l'avenue Didouche Mourad avec 23 000 véhicules, suivie des Allées du 20 Août avec 18 000 unités alors que la route de l'îlot des chèvres n'enregistre que 13 000 véhicules. Pour pallier à cette situation et alléger, un tant soit peu, le désordre de la circulation à Skikda, l'étude préconise des mesures immédiates et d'autres à court et moyen termes, en estimant que ces mesures doivent être d'ordre institutionnel et d'ordre technique, et aussi «axées sur des travaux d'aménagement physique». En plus des recommandations propres à tout plan de circulation, l'étude prévoit, à titre d'exemple, la réalisation de deux trémies, l'une au niveau de l'intersection du CW 47 avec le boulevard Houari Boumediene, et la seconde au niveau de l'intersection de l'avenue Boukadoum avec la rue Bouguergour. On préconise également de «transformer certaines ruelles du centre-ville en voies piétonnes», qui concernera la rue inférieure du marché couvert puis descendra vers la rue Youcef Kaddid.L'étude retient également la nécessité de déplacer le terminus des bus Etus vers l'actuelle gare routière. A moyen terme, l'étude propose d'aménager trois parkings. Le premier sera aménagé, sous forme d'une dalle «au-dessus du faisceau ferroviaire» de la gare chemin de fer. L'étude juge possible d'aménager une grande dalle qui joindra, le boulevard front de mer, la gare ferroviaire, et les limites de l'enceinte portuaire. Cet espace est en mesure, selon l'étude d'accueillir 600 véhicules. Un autre parking souterrain devrait être aménagé dans l'espace de l'actuelle gare routière et un troisième à la cité Amar Chetaïbi. En attendant la validation finale de l'étude et l'entame de sa mise en pratique, les skikdis ont encore de beaux «embouteillages» à soiuffrir.