Organisée dans l’urgence, Ramadhan oblige, la Fête de la fraise de la ville de Skikda s’est clôturée mardi après-midi avec la remise des prix aux lauréats des concours du meilleur producteur de «Lemkerkba», l’indétrônable fraise de Skikda.
D’autres distinctions ont également été retenues, à l’exemple de la meilleure tarte aux fraises, ainsi que les meilleurs jus et confiture à base de fraise locale. Même si l’édition de cette année avait un air de déjà-vu, elle aura néanmoins permis de pérenniser une tradition qui fait désormais partie du patrimoine local.
En plus du défilé traditionnel qui a sillonné, sur près de deux kilomètres, les artères principales de la ville et qui a été suivi par un public nombreux, l’autre moment phare de la fête aura été l’exposition-vente organisée, hier, sur la place du 1er Novembre 1954 par plus d’une quarantaine de producteurs de «Lemkerkba», venus de Stora, de Sidi-Mansour, de Aïn-Chraïaa et de la Grande-Plage. Les prix affichés allant de 300 à 400 DA le kilogramme n’ont néanmoins pas empêché l’écoulement, en moins de deux heures, de toute la production exposée, au grand bonheur des fins gourmets, venus aussi de Constantine, Alger et Annaba.
En marge de cette fête, les services agricoles de la wilaya, ainsi que l’Asso-ciation des producteurs de fraise n’ont pas caché leur satisfaction quant à la production obtenue cette année.
«Elle a carrément doublé, passant de 13.000 quintaux réalisés lors de la saison 2017, à plus de 25.000 quintaux cette saison, avec un rendement moyen estimé à 85 qx/ha», rapporte un cadre des services agricoles.
L’autre repère important de cette filière à Skikda est l’accroissement notable du nombre de producteurs ne cultivant que la variété locale qui avoisine désormais les 805 agriculteurs, alors qu’il n’a jamais dépassé les 500 exploitants.
Selon la même source, la fraise locale continue toujours à occuper d’importantes superficies des versants marins de Stora, la Grande Plage et Aïn Zouit (160 ha), ainsi qu’à Sidi-Mansour et Chraïaa (commune de Tamalous) avec 127 ha et où l’attrait de la filière représente déjà une garantie pour la pérennité de «Lemkerkba».
Photo: Même si l’édition de cette année avait un air de déjà-vu, elle aura néanmoins permis de pérenniser une tradition qui fait désormais partie du patrimoine local.
Khider Ouahab
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Posté Le : 21/05/2018
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Khider Ouahab
Source : elwatan.com du jeudi 17 mai 2018