L’amélioration et l’aménagement du centre-ville a été le thème d’une rencontre, à l’hôtel de ville, organisée par l’APC de Skikda et à laquelle ont pris part la DUC et les bureaux d’études. Un sujet de la plus haute importance, sans la présence de l’OPGI, un organisme pourtant incontournable pour la concrétisation du plan d’action élaboré pour la circonstance.
Une cellule commune, représentée par la DUC et les services techniques de l’APC, sera installée incessamment. Elle devra tenir des séances de travail hebdomadaires qui seront présidées par le DUC et le vice-président chargé de l’urbanisme. Objectif : faire une évaluation rigoureuse et constante des travaux d’aménagement urbain qui ont été et seront engagés. Douze études ont été lancées au préalable pour déterminer les différentes démarches visant l’amélioration du cadre de vie des citoyens. L’APC et la DUC se sont déjà distinguées par des actions sur le terrain. La première en ciblant neuf zones urbaines, pour un coût de près de 6 milliards de centimes, et dont nous avons fait l’écho déjà dans notre édition du 9 janvier. La deuxième en déboursant une vingtaine de milliards de centimes pour deux cités, les Oliviers et les Frères- Saâdi (la cité des Allées du 20-Août), considérées comme projet-pilote d’un vaste programme qui touche même les régions autres que celle du chef-lieu. Les causes sont multiples. L’une d’elles serait la qualité des travaux entamés et des matériaux utilisés. Ce qui est l’avis du vice-président chargé de l’urbanisme à l’APC et également l’aveu d’échec d’une gestion communale pour garantir, entre autres, la pérennité des actions d’utilité publique. Le manque de coordination entre instances compétentes et la “non-fiabilité” des études confiées sont les deux facteurs déplorés par l’assistance. Le suivi rigoureux des projets par les BET devra être fait d’une manière rigoureuse et régulière. “J’ai donné instruction pour que le BET désigne un technicien. ” Dans ce contexte, l’idée de confier à des designers, des spécialistes dans le choix des variantes des couleurs, lancée par le DUC, n’est pas mauvaise. Cette institution qui a pour missions entre autres, la peinture des édifices publics et pédagogiques, a pensé à une harmonie architecturale et esthétique qui fait défaut dans la ville de Skikda. Et c’est sa matérialisation qui compte. Parmi les autres préoccupations soulevées figure celle d’un représentant d’un BET. Elle concerne l’assainissement des réseaux conçus pour un nombre déterminé d’habitants, la multiplication de ces derniers a influé négativement sur leur fonctionnement. La saturation des outils de viabilisation escomptée a été consécutive également à la construction des habitations au sein des quartiers déjà surchargés. L’intervenant propose comme alternative la réalisation de stations de relevage et de refoulement ainsi que de grands collecteurs ou la rénovation de ceux déjà existants ; le système gravitaire semble révolu.
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Posté Le : 21/01/2007
Posté par : hichem
Ecrit par : Zaïd Zoheir
Source : www.lesoirdalgerie.com