Selon une source sécuritaire algérienne citée par Xinhua, cette mesure a été prise dans le sillage de l'assassinat d'un randonneur français, Hervé Gourdel, le 24 septembre 2014 en Kabylie, par un groupe terroriste se revendiquant de l'Etat islamique en Irak et dans le Levant (Daech).L'Algérie a décidé de renforcer la sécurité des compagnies énergétiques étrangères opérant sur son sol en déployant 3.000 soldats autour de leurs bases, a rapporté le 27 septembre l'agence de presse chinoise Xinhua, citant une source sécuritaire algérienne qui a requis l'anonymat.Ces 3.000 soldats ont été déployés, selon la même source, vers les bases se trouvant dans les wilayas d'Adrar, Ourgala, Tamnrasset et Ilizi (Sud), où se trouvent les grands pôles de l'industrie pétro-gazière algérienne, en plus des installations de transit, de transport et autre traitement d'hydrocarbures situées dans les wilayas de Laghouat et de Skikda.Cette mesure se veut rassurante, surtout après que plusieurs Etats occidentaux aient demandé à leurs ressortissants se trouvant en Algérie d'être plus vigilants et même de ne pas se rendre dans certaines régions comme la Kabylie et le Grand Sud, suite à l'assassinat du randonneur français Hervé Gourdel le 24 septembre 2014, assassinat revendiqué par un groupe terroriste, Jund al-Khilafa, se revendiquant du groupe dénommé l'Etat islamique en Irak et dans le Levant (Daech).Cet assassinat est venu raviver les craintes des multinationales qui avaient été difficilement taries après la prise d'otages sur le site gazier de Tiguentourine, en janvier 2003, par Les signataires par le sang, qui fait partie de la nébuleuse Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI).Pour rappel, la compagnie pétrolière norvégienne Statoil a annoncé au début du mois que son personnel, ainsi que les personnels de ses deux autres partenaires (la compagnie publique algérienne Sonatrach et le Britannique British Petroleum), étaient prêts à reprendre les opérations ordinaires de l'usine gazière de Tiguentourine.Citant la même source sécuritaire algérienne, Xinhua rappelle que suite à cette sanglante prise d'orages, qui s'est soldée par la mort de 34 personnes, « l 'Algérie a décidé d'établir des bases militaires proches des grandes firmes pétrolières, afin d'assurer une intervention rapide et effective en cas de danger ».Outre le groupe terroriste Jund Al Khilafa, récemment né, et la nébuleuse AQMI, l'Algérie fait face à une dizaine d'autres groupes activant notamment dans des pays voisins. Les plus dangereux d'entre eux restent, Al Djama'a Al Islamiya Al Moukatila, et plusieurs autres petits groupes djihadistes et mafieux en Libye, ainsi qu'Ansar Al Charia, en Tunisie, Ansar Eddine et le Mujao au Mali, et Al Mouratbitoun de Mokhtar Belmokhtar, qui active vraisemblablement aussi bien au Mali qu'en Libye.
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Posté Le : 29/09/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Selma Kasmi
Source : www.maghrebemergent.info