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Bouzettouta Messaoud - Cadre Administratif - Alger, Algérie
24/12/2014 - 230958
Posté par : BOUZETTOUTA Messaoud
Profession : Administrateur
Ville : ALGER
Date : 21/05/2012 Au pays de Dolmens
Message : Sur la route nationale 43, reliant la wilaya de Skikda à la wilaya de Jijel, nichant la paisible ville de Tamaloust : Jouxtant la rive droite de Oued El-Guébli, qui arrose une grande partie de ses terres, avant de finir sa course longue de 70km, dans la baie de Collo.
Bien avant l’ère coloniale, l’emplacement de l’actuelle Tamaloust, était réputé par son marché hebdomadaire (le fameux souk).Un lieu où convergeaient les tribus de la petite Kabylie. . De part son site stratégique, Tamaloust a émergé dans la cartographie militaire Française bien avant son urbanisation.
En effet, à la fin des années cinquante, les militaires Français ont choisi Tamaloust – pour des raisons purement stratégique – pour abriter un grand camp militaire. Or, la présence humaine dans la vallée de Tamaloust est plusieurs fois millénaire, du moins ce qu’en témoignent les vestiges préhistoriques éparpillés ça et là sur le territoire deTamaloust. D’ailleurs l’abondance de l’architecture funéraire préhistorique à a causé des illusions aux archéologues Français opérant les premières fouilles archéologiques dans la vallée quant aux origines de l’appellation « Tamaloust». Ainsi ils ont cru a tort que Tamaloust a la connotation Latine « Tumulus » qui n’est autre qu’un tas de pierre ou de terre, que certains peuples primitifs élevaient au dessus de leurs sépultures. (1)
A coté de Béni Messous au centre, Roknia à Guelma, Sègues près d’Oum Bouaghi et Bounouara à Constantine ; Tamaloust demeure vraisemblablement l’un des sites qui recèle plus de mégalithes préhistoriques en Algérie. Ainsi, dans les années soixante les archéologues Français ont dénombré une vingtaine de dolmen à Tamaloust centre (2) Hélas, aujourd’hui, il n’en reste –debout – que quatre, dont le plus célèbre est celui de Koudiat-Errefis au nord de la ville de Tamaloust. Ce dolmen a manifestement dû son salut au saint Bourrefis, une chapelle vénérée par les habitants du mont. Situé dans l’enceinte de la chapelle ; erroné du sort, notre rescapé dolmen est lui même sujet de vénération et de dévotion. Certains se vantent même de voir leurs vœux exhausser chaque fois qu’ils se recueillent devant la fameuse pierre demandant aide et assistance ! Les trois autres dolmens de Tamaloust ville, sont : Le grand dolmen dénommé communément –El- Hadja représenté par un mégalithe qui a vu sa table renversée au début des années soixante dix, par un prétendu chercheur de trésor qui a dû, probablement, solliciter l’aide d’une équipe d’ignares pour exécuter son macabre entreprise. Selon les contemporains de l’événement- l’ambitieux chercheur- une fois à l’intérieur de la sépulture, aurait extrait une fortune colossale de la Hadjra. Le butin extrait continue de provoquer la convoitise des gens jusqu’à nos jours. Notre grand dolmen au couvre-chef renversé est situé sur le bord de la piste reliant Tamaloust centre au cimetière Moul –El Koudiat. Les deux autres dolmens sont relativement petits, ils sont situés à une cinquantaine de mètre, approximativement du grand dolmen. Plus précisément dans le domaine des héritiers Sayoud Messaoud.
Par ailleurs l’ensemble mégalithique le plus important existant à Tamaloust, est sans doute celui du mont El-Bahria. Situé sur la route communale reliant Tamaloust à Bouhenche à quelque trois kilomètre au nord est de Tamaloust Il occupe une surface de deux hectares. Cet ensemble mégalithique semble représenter le reste de ce que pourrait être une nécropole préhistorique. Il est composé de près d’une dizaine de dolmen de différentes tailles, dont un chef-d’œuvre, un legs de génies bâtisseurs de ces mégalithes. Il se présente sous forme d’allées couvertes, une œuvre de grande envergure qui s’étend latéralement sur plusieurs mètres. Ses tables sont soulevées par des gros blocs de pierre dressés verticalement. Cette œuvre monumentale résiste jusqu’à la fin des années quatre vingt dix. Le reste de ce précieux patrimoine millénaire est dispersé ça et là sur plusieurs kilomètres du territoire de la commune de Tamaloust, sur des sites plus au moins distants de la ville dont les plus connus sont : Dolmen de Oued Zitouna, dolmen de H’sirfa et le dolmen de Baron etc.…
Recommandations : Aujourd’hui, il est temps, avant qu’il sera trop tard, de faire de mains et de pieds, chacun selon ses moyens et ses prorogatifs pour arrêter –le massacre- de ce patrimoine et apposer une politique garantissant la survie des dolmens résistant encore dans la vallée de Tamaloust. En sensibilisant la population avoisinante des sites et faire de sorte que ce legs patrimonial trouve une raison d’exister. Car si la situation actuelle persiste encore quelque temps, les ministères du tourisme et de la culture cesseront, dans une future proche, de mentionner sur leurs cartes les dolmens de la vallée de Tama oust. A signaler enfin l’importance capitale de contenu de ces sépultures préhistoriques dans l’étude du quotidien des groupes humains qui ont peuplés la région à la fin du néolithique et le début de la protohistoire. Car de l’avis des archéologues, l’étude de la préhistoire est presque quasiment fondée sur les documents provenant des nécropoles. Or, les fouilles des spécialistes permettent d’accéder autant au monde des vivants (leurs outillages, leurs parures et leurs régimes alimentaires etc.…)
O, combien d’efforts déployés ; combien de temps consacré pour réussir ces chef d’œuvres monumentales (extraire la pierre, la transporter et enfin la dresser sur les sites funéraires). Cela réclame des centaines d’heures de travail, de moyens et un rassemblement d’hommes parmi les plus forts du clan, unis par une motivation commune et acceptant une discipline, ce qui suppose une organisation Sociale déjà évoluée
……………………………………………………………………………………………………………………………………
Notes :
1. Nous revenons prochainement, dans une approche toponymique, sur l’origine étymologique de Tamaloust.
2. Voir, le guide archéologique de l’Algérie, hachette, Paris, 1988
Tamalous, le 15/08/2006 Ferhat Bouzettouta, ex professeur d’histoire
BOUZETTOUTA Messaoud - Administrateur - Alger, Algérie
21/05/2012 - 32604
Au pays de Dolmens
Sur la route nationale 43, reliant la wilaya de Skikda à la wilaya de Jijel, nichant la paisible ville de Tamaloust : Jouxtant la rive droite de Oued El-Guébli, qui arrose une grande partie de ses terres, avant de finir sa course longue de 70km, dans la baie de Collo. Bien avant l’ère coloniale, l’emplacement de l’actuelle Tamaloust, était réputé par son marché hebdomadaire (le fameux souk).Un lieu où convergeaient les tribus de la petite Kabylie. .
De part son site stratégique, Tamaloust a émergé dans la cartographie militaire Française bien avant son urbanisation .En effet, à la fin des années cinquante, les militaires Français ont choisi Tamaloust – pour des raisons purement stratégique – pour abriter un grand camp militaire.
Or, la présence humaine dans la vallée de Tamaloust est plusieurs fois millénaire, du moins ce qu’en témoignent les vestiges préhistoriques éparpillés ça et là sur le territoire deTamaloust. D’ailleurs l’abondance de l’architecture funéraire préhistorique à a causé des illusions aux archéologues Français opérant les premières fouilles archéologiques dans la vallée quant aux origines de l’appellation « Tamaloust». Ainsi ils ont cru a tort que Tamaloust a la connotation Latine « Tumulus » qui n’est autre qu’un tas de pierre ou de terre, que certains peuples primitifs élevaient au dessus de leurs sépultures. (1)
A coté de Béni Messous au centre, Roknia à Guelma, Sègues près d’Oum Bouaghi et Bounouara à Constantine ; Tamaloust demeure vraisemblablement l’un des sites qui recèle plus de mégalithes préhistoriques en Algérie. Ainsi, dans les années soixante les archéologues Français ont dénombré une vingtaine de dolmen à Tamaloust centre (2)
Hélas, aujourd’hui, il n’en reste –debout – que quatre, dont le plus célèbre est celui de Koudiat-Errefis au nord de la ville de Tamaloust. Ce dolmen a manifestement dû son salut au saint Bourrefis, une chapelle vénérée par les habitants du mont. Situé dans l’enceinte de la chapelle ; erroné du sort, notre rescapé dolmen est lui même sujet de vénération et de dévotion. Certains se vantent même de voir leurs vœux exhausser chaque fois qu’ils se recueillent devant la fameuse pierre demandant aide et assistance !
Les trois autres dolmens de Tamaloust ville, sont :
Le grand dolmen dénommé communément –El- Hadja représenté par un mégalithe qui a vu sa table renversée au début des années soixante dix, par un prétendu chercheur de trésor qui a dû, probablement, solliciter l’aide d’une équipe d’ignares pour exécuter son
macabre entreprise. Selon les contemporains de l’événement- l’ambitieux chercheur- une fois à l’intérieur de la sépulture, aurait extrait une fortune colossale de la Hadjra. Le butin extrait continue de provoquer la convoitise des gens jusqu’à nos jours.
Notre grand dolmen au couvre-chef renversé est situé sur le bord de la piste reliant Tamaloust centre au cimetière Moul –El Koudiat.
Les deux autres dolmens sont relativement petits, ils sont situés à une cinquantaine de mètre, approximativement du grand dolmen. Plus précisément dans le domaine des héritiers Sayoud Messaoud.
Par ailleurs l’ensemble mégalithique le plus important existant à Tamaloust, est sans doute celui du mont El-Bahria. Situé sur la route communale reliant Tamaloust à Bouhenche à quelque trois kilomètre au nord est de Tamaloust
Il occupe une surface de deux hectares. Cet ensemble mégalithique semble représenter le reste de ce que pourrait être une nécropole préhistorique. Il est composé de près d’une dizaine de dolmen de différentes tailles, dont un chef-d’œuvre, un legs de génies bâtisseurs de ces mégalithes. Il se présente sous forme d’allées couvertes, une œuvre de grande envergure qui s’étend latéralement sur plusieurs mètres. Ses tables sont soulevées par des gros blocs de pierre dressés verticalement. Cette œuvre monumentale résiste jusqu’à la fin des années quatre vingt dix.
Le reste de ce précieux patrimoine millénaire est dispersé ça et là sur plusieurs kilomètres du territoire de la commune de Tamaloust, sur des sites plus au moins distants de la ville dont les plus connus sont : Dolmen de Oued Zitouna, dolmen de H’sirfa et le dolmen de Baron etc.…
Recommandations :
Aujourd’hui, il est temps, avant qu’il sera trop tard, de faire de mains et de pieds, chacun selon ses moyens et ses prorogatifs pour arrêter –le massacre- de ce patrimoine et apposer une politique garantissant la survie des dolmens résistant encore dans la vallée de Tamaloust. En sensibilisant la population avoisinante des sites et faire de sorte que ce legs patrimonial trouve une raison d’exister. Car si la situation actuelle persiste encore quelque temps, les ministères du tourisme et de la culture cesseront, dans une future proche, de mentionner sur leurs cartes les dolmens de la vallée de Tama oust.
A signaler enfin l’importance capitale de contenu de ces sépultures préhistoriques dans l’étude du quotidien des groupes humains qui ont peuplés la région à la fin du néolithique et le début de la protohistoire. Car de l’avis des archéologues, l’étude de la préhistoire est presque quasiment fondée sur les documents provenant des nécropoles. Or, les fouilles des spécialistes permettent
d’accéder autant au monde des vivants (leurs outillages, leurs parures et leurs régimes alimentaires etc.…)
O, combien d’efforts déployés ; combien de temps consacré pour réussir ces chef d’œuvres monumentales (extraire la pierre, la transporter et enfin la dresser sur les sites funéraires). Cela réclame des centaines d’heures de travail, de moyens et un rassemblement d’hommes parmi les plus forts du clan, unis par une motivation commune et acceptant une discipline, ce qui suppose une organisation Sociale déjà évoluée….
…………………………………………………………………………………………………
Notes :
1. Nous revenons prochainement, dans une approche toponymique, sur l’origine étymologique de Tamaloust.
2. Voir, le guide archéologique de l’Algérie, hachette, Paris, 1988
Tamalous, le 15/08/2006
Ferhat Bouzettouta, ex professeur d’histoire
BOUZETTOUTA Messaoud - Administrateur - ALGER, Algérie
21/05/2012 - 32602
tamalous est une commune qui n'a aucune modernisation,énormément de problème pas d'eau courante et potable pas de gaz de ville quand au butane toujours des pénuries surtout en hiver ,une mairie pratiquement inexistante beaucoup de corruption ,les rues sont dans état catastrophique et personne n'ose intervenir ,les jeunes n'ont rien à faire et la délinquance bat son plein ,il faudra des pages et des pages pour parler des problèmes de tamalous mes amitiés
SIMA samsouma - professeur - tamalous, Algérie
27/01/2012 - 26157
tamalous si un nom d'origine bérbére qui veut dire les plaines verts .sa population 90 pour cent des bérbére est le reste se sont des noir , europien , turk
les bérbére de tamalous parle la langue darja , si une langue mitisse entre l'amazigh langue d'origine et l'arabe langue de l'islam& le français la langue des collonisateur français
boutabza ammar - etudiant - tamalous, Algérie
09/11/2011 - 21970
une pénurie de bouteilles de gaz butane à tamalous
amar djamel - chomeur - tamalous, Algérie
10/02/2011 - 11231