Il est vrai qu'en accueillant une équipe de Paradou
dans une mauvaise passe et sans trop d'ambitions, l'USMBA
partait avec les faveurs des pronostics et les plus pessimistes ne
s'attendaient aucunement à une telle dérive. Cela s'est vérifié à travers la
physionomie de la rencontre. Désireux de confirmer leur bonne santé, les locaux
étaient déterminés à arracher un autre succès. Cependant, les protégés de Benyellès n'ont pas répondu à l'attente.
A l'opposé, les banlieusards entamèrent les débats avec autorité en
imprimant un train d'enfer au match. Le PAC, tout en résistant à un semblant de
domination des Vert et Rouge, montrèrent de bonnes dispositions. Les Bélabbésiens, qui ne s'attendaient sûrement pas à une telle
résistance des hommes d'Iaïche, tentèrent de porter
le danger dans le camp adverse mais sans résultat. Les visiteurs attendirent le
moment opportun pour sortir le grand jeu en prenant l'avantage à quatre minutes
de la pause, avant de se mettre à l'abri dix minutes après la reprise. Il faut
dire que cette défaite face à la lanterne rouge a laissé apparaître une
certaine lassitude chez les plus avertis des fans. Beaucoup s'interrogent sur
les réelles capacités de l'équipe. Dans le cercle du club, on refuse de céder
au découragement, préférant ne pas tomber dans le pessimisme béat et on appelle
à la mobilisation, car «l'accession n'est pas une mince affaire.
Une prise de conscience est vivement recommandée et les joueurs doivent
constamment être sur leurs gardes. Le plus dur est à venir : c'est pourquoi on
continuera à travailler tout en inculquant au groupe cette faculté à se
surpasser dans des moments difficiles, notamment lors de nos prochaines
échéances qui s'annoncent pénibles» lâche-t-on du côté unioniste.
«Notre effectif n'est pas aguerri. Si on veut atteindre notre objectif, il
est indispensable de récolter le maximum de points. Nous sommes condamnés à
jouer le restant du parcours comme étant de véritables matches de coupe», fait
remarquer Benyellès. Et d'ajouter : «Notre tâche
n'est pas aisée. C'est pourquoi, nous sommes tenus de bien négocier nos
rencontres, notamment en déplacement, où de nombreuses équipes nous attendent
de pied ferme. C'est dire la nécessité de la
mobilisation au vu de la situation. C'est inévitable afin de donner le plus
escompté et inciter les joueurs à se surpasser encore plus».
Posté Le : 09/10/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : M O Noureddine
Source : www.lequotidien-oran.com