Sidi-Belabbès - A la une


Sidi Bel Abbès
Les habitants de la commune de Sidi Yakoub ont sollicité l'envoi d'une commission d'enquête pour lever le voile sur l'incompréhensible retard qui affecte le projet de réalisation de logements auquel ils ont souscrit voilà quatre années.Lassés d'attendre une hypothétique livraison d'un ensemble de 30 logements de type LPA, des habitants de la commune de Sidi Yakoub, localité distante d'une vingtaine de kilomètres de la ville de Sidi Bel Abbès, ont sollicité l'envoi d'une commission d'enquête pour lever le voile sur l'incompréhensible retard qui affecte le projet de réalisation auquel ils ont souscrit voilà quatre années. Dans leur déclaration, les contestataires ont fait remarquer que les délais prévisionnels d'achèvement du projet, dont les travaux avaient démarré en 2013, étaient fixés à 18 mois.Une échéance qui, disent-ils, est largement dépassée et a tendance à se prolonger davantage, consécutivement à une inattendue et non moins inexplicable paralysie du projet. Devant cette situation qui, à leurs yeux semble fatalement s'installer dans la durée, les souscripteurs sollicitent l'intervention d'une commission d'enquête pour élucider les raisons d'un tel retard et leur permettre, tout au moins, de prendre possession de leur logement dans les délais les plus rapprochés.Dans un autre registre, il faut savoir que des familles habitant dans une ferme située dans les environs immédiats de la ville de Sidi Bel Abbès sont sous la menace d'une expulsion, brandie depuis quelque temps, par le gestionnaire de l'exploitation agricole. Occupant depuis plusieurs années de vieilles bâtisses datant de l'ère coloniale, ces familles, qui vivent ces derniers temps sous une intenable pression, se disent particulièrement angoissées par cette situation, qui survient à la veille de la rentrée scolaire.Certains chefs de famille, visiblement tourmentés, ont clairement fait savoir que si l'expulsion serait mise à exécution, ils se retrouveraient, ainsi que leurs enfants, «fatalement dans la rue», car, ont-ils tenu à préciser, «on n'a pas d'autre abri que ceux qu'on occupe actuellement». Ils ont, de ce fait, décidé de s'en remettre expressément aux autorités locales pour les tirer d'affaire en leur évitant de subir les affres d'une expulsion dont la menace se précise de jour en jour.


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