(Né en 1949). Interprète, compositeur et arrangeur. Assimilant musique moderne, harmonies occidentales et mélodies maghrébines, Khodja Freh privilégie surtout le rythme. Alors que ses deux frères s’adonnent l’un au culturisme, l’autre au judo, Freh leur avait demandé d’intercéder en sa faveur auprès du père pour qu’il puisse faire de la musique. A quinze ans, il s’inscrit au Conservatoire de Sidi Belabbes pour y étudier le solfège. Au bout d’un an, il commence à jouer du saxophone et en 1968, il émigre en France avec pour objectif de devenir un grand musicien. A Lyon, tout en travaillant come laborantin, il prend contact avec un orchestre, en semi-professionnel. Son travail artistique est un mélange entre le Soul, le Rythme and Blues et la musique oranaise et sa chanson parle de souffrance, de mal-vie, d’éloignement, d’insécurité, d’amour, de pardon et de tolérance. Son cinquième 33 T, sorti en 1985, propose huit titres dont Nefsi Toubi et ya Chaghla Bali. Il a chanté au Portugal, en France, aux Etats Unis, en Hollande…mais pas en Algérie. Après un séjour aux Etats Unis où il rencontre l’orchestre « Les Flammes », il approfondit ses recherches et marie sans complexe les airs modernes aux mélodies traditionnelles. Khalouni Nabki Ala Lyam est un hommage attendu et plein d’émotions pour l’auteur du texte, son père, Belhadri Khodja, poète méconnu de tradition orale. Devenu lui-même compositeur, il a à son actif de nombreux succès ; Kan Andi Habib (1975), Bachar Fi Ellil (1978) et Je Suis Arabe, une chanson de révolte et de défi.
Sincères salutations freh khodja graÌ€nd chanteur
Mimibeka - Coiffeuse - Pau, France
18/08/2016 - 307634
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Posté Le : 05/10/2011
Posté par : musiquealgerie
Ecrit par : Achour Cheurfi
Source : Dictionnaire des musiciens et interprètes algériens.