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Les 30 ans de l'arrivée du raï en France



Les 30 ans de l'arrivée du raï en France
L'Algérie était représentée par le raï et la chanson kabyle. Une belle respiration en ces soirs d'été camarguais.A Arles, les surprises sont quotidiennes pendant une trop courte semaine de juillet, où les musiques de toutes les rives riment avec rencontres enrichissantes et découvertes de mondes nouveaux. Le festival des Sud n'a surtout pas oublié de fêter avec force décibels les 30 ans de l'arrivée du raï en France, en 1986. Pour une nuit des forges exceptionnelle, cette nuit très ventée du 14-Juillet, la formation lyonnaise Mazalda a invité en un souffle magique Sofiane Saïdi pour une nuit Orion raï.Ce chanteur est né à Sidi Bel Abbes, berceau du raï. Il a déjà collaboré notamment avec le oudiste Smadj, Naâb et Natacha Atlas et l'inoubliable groupe Raïna Raï, qui a fait les beaux jours de la scène musicale algérienne des années 80, qu'il rejoint en 2014, ainsi qu'Ibrahim Maâlouf ou Ballake Sissoko? Il poursuit dans le même temps son projet personnel El Mordjane, rencontre du raï avec l'électro anglaise et un soupçon de jazz, en coréalisation avec Tim Whelan, producteur du Transglobal underground.Encore et encore MazaldaMazalda a commencé à développer en 2007 une version amplifiée de leur musique, d'abord destinée aux fêtes en tous genres. L'instrumentation électrique évolue vers des compositions personnelles et des ambiances psychédéliques, tout en restant populaire. En 2014, Mazalda aborde les rivages du raï. Au départ Orion Raï invite le chanteur Cheb Lakhdar et le derboukiste Mohamed Ben Amar qui a croisé les routes de Cheikha Rimitti, Cheba Fadela, Houari Benchenet, Tahar Fergani...En 2015, la phase 2 poursuit plus loin l'aventure vers une appropriation du raï avec notamment Sofiane Saïdi, chanteur, auteur-compositeur et arrangeur algérien qui se joint à l'équipage. Par ailleurs, en après-midi à Arles, deux autres artistes ont fait revivre la musique kabyle sur les places arlésiennes. Avec d'abord Yelli Yelli, jeune chanteuse française qui a décidé de remonter vers ses origines et ses racines pour construire un folk kabyle personnel avec un bel album qui vient de paraître. Le second artiste kabyle était Si Moh, auteur, compositeur et interprète, installé depuis quelques années en France. Il était accompagné à la guitare par Malik Ziad (guitare et mandole), Stéphane Bularz (contrebasse), Hassan Boukerrou (percussions). Un moment trop court qui a fait vibrer le public qui a redécouvert cet artiste poète.


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