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hommage aux onze institutrices assassinées en 1997 à Sidi Belabbès



hommage aux onze institutrices assassinées en 1997 à Sidi Belabbès
Pour que nul n'oublie. Elles étaient onze courageuses enseignantes qui avaient été assassinées par les criminels terroristes en 1997. Les noms des institutrices-martyrs sont restés gravés dans toutes les mémoires des Algériens.En ce jour du 8 mars 2017, nos pensées vont vers les onze courageuses institutrices qui ont été atrocement assassinées par ceux qui n'ont rien d'autre comme projet que l'horreur et la mort. Pour que nul n'oublie : nous redonnons ici les noms des onze institutrices qui ont été lâchement assassinées par les criminels terroristes : Dich Amina, Tounsi Aziza, Boudaoud Kheïra, Bouteraa Rachida, Mehdane Zohra, Bouhend Fatima, Fliou M'hamdia, Louhab Naïma, Lenfad Hafida, Cherrid Kheira et Bouali Hanafi Sahnounia. Ce carnage s'est produit un samedi 27 septembre de l'année 1997. Le temps était triste, nuageux avant de se transformer en orage. Les éclairs et les tonnerres déchirent le ciel... Le ciel a commencé à «déverser», des pluies diluviennes qui se sont abattues sur la région de Sfisef et de ses environs. Il était 15 heures passées, le véhicule avait à son bord les malheureuses enseignantes qui venaient à peine de terminer les cours à l'école située à Aïn Adden dans la commune de Sidi Bel-Abbès. Au niveau d'une pente, des hommes armés surgissent et font signe au chauffeur de s'arrêter. Sous les menaces de leurs armes, ils ordonnèrent aux enseignantes de descendre du véhicule. Terrorisées, les malheureuses institutrices poussaient des cris et courraient dans tous les sens. Les malheureuses institutrices savaient déjà qu'elles allaient mourir pour avoir refusé d'abdiquer aux ordres des terroristes, à savoir arrêter d'enseigner surtout la langue française, sous peine d'être exécutées. Courir n'était pas la solution mais les enseignantes, qui connaissaient leurs sorts, avaient tenté quand même s'enfuir. Les criminels étaient armés et l'endroit était totalement désert. Les pauvres institutrices avaient choisi de mourir par balles afin d'éviter de se faire égorger. Malheureusement, les pauvres enseignantes furent rattrapées, leurs larmes et supplications ayant été vaines. Sans aucune pitié, les criminels tranchèrent la gorge aux onze institutrices, les laissant sans vie et gisantes dans une mare de sang. Ces martyres institutrices ne sont pas les seules femmes victimes de la barbarie de ces hordes sauvages. Plusieurs dizaines de femmes ont été enlevées, torturées, violées et assassinées par les groupes terroristes. Cet état de fait n'a jamais fait peur aux femmes, et ce par leur courage, et elles avaient réussi ainsi à combattre le «couteau», «la terreur» et «la barbarie» des sanguinaires. Aujourd'hui elles ne sont plus de ce monde. Ces onze institutrices-martyrs resteront cependant toujours vivantes dans nos pensées et les c?urs de tous les Algériens.


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