Publié le 7 janvier 2013
Plus d’un demi-milliard de centimes ont été accordés pour l’entretien de la forêt de Bouhriz, située entre Boukhanifis et Amarna, au sud-ouest du chef-lieu de la wilaya, Sidi Bel Abbès. Un parc d’attractions sera implanté dans cette forêt afin d’encourager le tourisme vert dans la région.
Cette forêt demeure un site touristique fort apprécié de par sa beauté. Cependant, et dans le cadre de la réhabilitation des forêts de la wilaya, dégradées par les incendies, l’opération « un arbre pour chaque chahid » sera marquée d’ici la fin du mois de mars prochain par la plantation de 55.000 arbres. Il est à rappeler qu’une réserve pastorale de 120.000 hectares, inscrite dans le cadre du Fonds de lutte contre la désertification et de développement du pastoralisme et de la steppe (FLDDPS), constitue la nouvelle politique mise en place pour lutter contre l’avancée du désert à Sidi Bel Abbès. Selon la Direction locale des forêts, 40.000 ha seront gérés par les services des forêts tandis que le reste, soit 80.000 ha, seront destinés à des projets qui servent à la protection des plantations fruitières et fourragères et l’implantation de brise-vents. Ce projet doté d’une autorisation de programme de 50 millions de dinars s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la désertification qui demeure un souci majeur de toutes les autorités locales de la wilaya. La lutte contre la désertification, selon la Direction des forêts, concerne essentiellement les zones steppiques de la wilaya qui s’étendent sur une superficie de 365.000 hectares. Celle-ci a toujours été l’espace privilégié de l’élevage ovin extensif. Aujourd’hui, ces parcours naturels, qui jouaient un rôle fondamental dans l’économie agricole du pays, sont soumis à des sécheresses récurrentes, au surpâturage, à l’exploitation des terres par les défrichements, ce qui a provoqué une dégradation de plus en plus accentuée, estimée à plus de 35 % uniquement par les labours illicites. Cette bande verte appelée réserve naturelle, localisée le long des frontières avec Naâma, Saïda, El Bayadh et Tlemcen, constitue un atout pour freiner l’avancée du désert, d’une part, et pour protéger les parcours, d’autre part. Dans ce contexte, a-t-on rappelé, Sidi Bel Abbès a bénéficié auparavant de 98 milliards de centimes pour le développement de la steppe. Plusieurs projets initiés dans le cadre du développement des zones steppiques ont ciblé l’ensemble des communes au nombre de 24 relevant des daïras de Merine, Merhoum, Ras El Ma et Telagh. Ces projets ont permis le renforcement des pâturages et la lutte contre la désertification, ainsi que l’aménagement de puits, l’ouverture des pistes, la mise en défens de 3400 hectares, les plantations fruitières, etc.
Medjahdi Mohamed
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Posté Le : 31/08/2013
Posté par : patrimoinealgerie