Lemroudj, examen de passage en première année de collège (2011)

Le 29 mai 2011, les élèves de l'école Izountar Mohand Améziane de Lemroudj ont affronté les épreuves de l'examen de passage en première année de collège. C'est un moment qui restera gravé dans leur mémoire durant toute leur vie.

En effet, tôt le matin, les élèves étaient au rendez-vous et prêts à faire preuve de ce qu'ils ont appris durant les cinq années d'études primaires. Certains étaient joyeux, sûr d'eux ; d'autres un peu crispés du fait qu'ils étaient encore hésitants.

Mais, ces enfants d'aujourd'hui, ils sont aussi les hommes et les femmes de demain. Les résultats positifs ou négatifs des uns et des autres vont les encourager à revoir leur stratégie et à chercher à faire mieux. Les parents et l'administration de l'école ont le devoir de se remettre en question et de songer à une stratégie et à des réflexes plus porteurs de résultats qualitatifs surtout.

Certes, les élèves sont responsables en partie des résultats qu'ils auront obtenus ; mais, il ne faut pas oublier que ces derniers sont aussi fonction des efforts fournis par l'administration de l'école, le collectif des enseignants et les parents.

L'enjeu est très important ; l'école est le lieu où les enfants font leurs premiers pas en matière d'éducation et d'enseignement général.

C'est pourquoi qu'il est indispensable que l'école soit prise en charge correctement en termes de réhabilitation des locaux pédagogiques, d'affectation d'enseignants et de cadres dirigeants permanents, stables et à niveau avec les exigences scientifiques, techniques et technologiques d'aujourd'hui.

Les parents ont une part de responsabilité notamment en matière d'appui à leurs enfants qui fréquentent l'école. Ils ont le devoir de financer l'achat des affaires scolaires et les besoins des élèves, mais aussi et surtout de joindre leurs efforts à ceux de l'école pour que les résultats soient meilleurs et en adéquation avec les attentes et les besoins de l'économie nationale.

Pour avoir une place honorable sur la place mondiale, notre économie a grand besoin de compétences scientifiques, techniques et technologiques soutenues par le sérieux au travail. Un tel objectif ne peut s'atteindre que si des changements qualitatifs interviennent, que tous les partenaires s'impliquent sérieusement et consentent des sacrifices qui conviennent.

Auteur : Rachid Sebbah