La commune de Mezloug

Mezloug se trouve près de Sétif à 10 Km et à 7 Km de Kasr El Abtal . Situé à une dizaine de kilomètres au sud-est de Sétif, Mezloug est connu pour sa station thermale de Hammam Ouled Yelles et sa zone d’activités.Sa proximité de Sétif a fait d’elle l’exutoire naturel de cette dernière, le trop-plein d’activités routier d’importance nationale drainant un flux appréciable d’échanges, et ce, par le biais des RN 3,9 et 28.

La population communale ne souffre pas trop du chômage grâce à l’agriculture intensive et aux emplois divers offerts tant par les diverses industries locales que par le pôle de Sétif. Le réseau d’eau potable, long de 40 km, alimente la population agglomérée à partir de divers forages et puits. De réalisation relativement récente, le réseau ne présente pas de grosses contraintes d’entretien. 98 % de la population bénéficient de l’électricité, 80 % des constructions du village sont actuellement branchés au réseau de gaz naturel qui est en cours d’extension. El Hachichia a fait l’objet d’un projet à lancer en septembre et il ne restera que Hammam Ouled Yelles à faire bénéficier de cette commodité indispensable. L’état des routes communales est des plus préoccupants et l’APC, manquant de matériel, fait face, avec d’énormes difficultés, à l’entretien des 20 km de route à sa charge. La voie urbaine est dans un très mauvais état. Le passage à niveau de la RN 28 et de la voie de chemin de fer vers Alger présente de grosses contraintes : en plus du nombre de fermetures quotidiennes entraînant de grosses pertes de temps aux usagers, la voie ferrée qui la traversent entraîne souvent des dégâts aux véhicules qui l’empruntent. Les élus souhaitent que l’auto-pont projeté soit réalisé en urgence, du fait que les études ont été achevées par la direction des travaux publics. De plus, la traversée du village par la voie ferrée présente de réels dangers à la population. Les accidents mortels enregistrés le plus récent a coûté la vie à une femme âgée, écrasée par un train exigent la réalisation urgente d’une passerelle. Concernant le secteur de la santé, la commune de Mezloug dépend totalement de Sétif et de Aïn Arnat, malgré l’existence d’une polyclinique et d’un centre de santé dans les bourgs de la commune. Les vacations de postes dans le domaine de la santé demeurent insuffisantes, sinon totalement absentes, malgré les réclamations de l’APC. Ainsi, la maternité équipée mais vide de personnel est inopérationnelle. Cela pousse la population à s’adresser ailleurs. Par ailleurs, une ligne à haute tension traverse le lotissement des 219 Logements. En attendant, les habitants supportent mal ses nuisances autant sur leur santé que sur l’appareillage domestique. Le niveau minimum d’équipements culturels (à savoir au moins une maison de jeunes) est inexistant dans ce lieu qui ne peut offrir aucun loisir bénéfique à sa population juvénile. L’APC a pris à bras le corps les problèmes du stade qu’elle est en train d’aménager et d’équiper en vue d’obtenir son homologation le plus vite possible. Le niveau secondaire de l’éducation n’est pas présent à Mezloug. Ainsi, tous les lycéens sont scolarisés à Sétif. Cette situation devient intenable, compte tenu de la désorganisation des transports publics et des frais induits quotidiennement. Un établissement secondaire serait le bienvenu et permettrait de réduire de manière notable les défections dues à l’éloignement et au manque de moyens qu’accusent de nombreux enfants issus de familles démunies. Par ailleurs, le cadre urbain demeure indigent, mais les élus comptent l’améliorer avec les recettes escomptées de Hammam Ouled Yelles. Cette station thermale aussi renommée que proche des grands centres urbains de la région a vécu depuis cinq ans des péripéties qui ont déterminé sa lente agonie et la désertion du public, allant de paire avec sa décrépitude. Conscients de l’importance de cette infrastructure, et ce, à tout point de vue financier, entre autres, les élus ont retroussé les manches, repris la station dès la fin du mois de mai et se sont fixé début septembre pour achever les travaux de remise en l’état et l’ouvrir au public en régis communale.