Sur cette photo (prise à partir de la Harouba des Chougui) on voit l'école primaire du village (2 classes), la Harouba des Bekka et une partie de la Harouba des Bellil. Le douar de Guemchouche comme toute la petite et grande Kabylie a été très touché par l'émigration vers la France. Dès les années 20 pratiquement tous les hommes de ce douar ont travaillé en France et ce jusque dans les années 70. Ensuite, à partir des années 1970 ce fut l'exode rural vers les villes de la région (Sétif, Bejaia et Constantine). Ce départ vers les villes n'étaient pas provoqué par la pauvreté ou le besoin impérieux de trouver un travail, c'était surtout en raison de l'immobilisme qui sévissait dans ce douar et les douars avoisinants alors qu'ils étaient à 2 pas de la nationale 75 (Sétif-Bouandas) et des poteaux électriques !!!!. L'electricité n'est arrivé dans ce douar qu'en 1989 lorsque la plupart des maisons étaient à l'abandon !!! et les pistes qui relient à la nationale 75 toujours pas goudronnées jusqu'à ce jour !!!
Posté Le : 17/09/2008
Posté par : dassine13