Un bilan et des interrogations
Le club sportif amateur handball Saïda (HBCS) a présenté, ce mercredi, son bilan moral et financier 2006 /2007 à la maison des Ligues Abane Ramdane. Créée le 25 juin 1995, le club vise l?encadrement et l?éducation sportive des jeunes, avec la multiplication des écoles de formation, la détection et sélection des jeunes talents sportifs, tout cela en se basant sur des données scientifiques pour la pratique sportive de haut niveau et l?orientation des meilleurs handballeurs vers les clubs phares de la ville (MCS, MBS). Selon le premier responsable de HBCS, « nous possédons plus de 150 athlètes dans l?association, toutes catégories confondues, pris en charge par des encadreurs compétents qui touchent 4 000 DA mensuellement. » Pour le bilan financier, « les recettes s?élèvent à 874 000,137 DA. Quant aux dépenses, elles sont estimées à 632 871 DA, avec toutefois des dettes de 26 millions de cts qui traînent depuis 5 ans ». L?on apprend que la direction de la Jeunesse et des Sports n?a donné aucun centime l?année dernière à l?association. Heureusement que l?APC est venue à la rescousse en octroyant 60 millions de centimes, suivie de quelques sponsors qui ont toujours contribué à la formation de ces jeunes. Le bilan fut adopté à l?unanimité et l?on passa au débat. C?est là que les langues ont commencé à se délier. Tout ne baigne pas dans l?huile et la situation est plutôt catastrophique au vu des nombreuses interventions. Tout d?abord, la genèse de l?affaire remonte au moment où les dirigeants de HBCS, des cadres financiers bénévoles, connus pour leur intégrité et qui triment depuis 1995 par leurs propres relations humaines à trouver les sponsors, ont été purement et simplement écartés par un simple changement de serrure, sans aucune décision, ni notification depuis plus de 18 mois. Le directoire, qui a été installé et qui n?a jamais activé, a dépassé allégrement ses 45 jours pour persister depuis plus d?une année sous la bénédiction du directeur de la Jeunesse et des Sports, qui adopte la politique de l?autruche. Comme la ligue de wilaya n?active pas, il n?y a pas de compétitions à Saïda. Si les encadreurs se disent fatigués et lancent un SOS pour sauver le handball, toute l?assistance se demande pourquoi la DJS ne s?en inquiète nullement pour valider une assemblée générale et débloquer la situation. Le HBCS, dira le président du club, « a formé les meilleurs joueurs de handball de Saïda. A titre d?exemple, sur les 16 joueurs actuels du MC Saïda, 12 sont passés par de HBCS et 2 autres du MBS jouent en équipe nationale. » Avant de clôturer, un dirigeant de HBCS exhiba une subvention proposée de 3 millions de cts par la DJS et dira : « lors de la création de notre association en 1995, le directeur de cette institution, à l?époque, nous avait accordé 50 millions de cts. 12 ans après, c?est 3 millions de cts ». Le directeur de la jeunesse et des sports pourra t?il expliquer pourquoi cette situation perdure, qui est derrière tout ça , subit il des pressions , d?autant plus qu?il a pris ces décisions , alors qu?il venait d?être fraîchement installé pour son premier poste de directeur à Saida. Quoi qu?il en soit, dira un intervenant pour clôturer « on a le devoir de respect à tout dirigeant démocratiquement élu ».
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Posté Le : 17/11/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Sid Ahmed
Source : www.elwatan.com