Prise d'Alger par les forces françaises en 1830 - Prise d'Oran et de Mers-EI-Kebir en janvier 1831 - Colonisation de Mascara en 1835. L'Emir Abdelkader ennemi redoutable de l’empire français. Doué d’une intelligence remarquable, éloquent, mystique et savant, en 1840 se replie sur Saïda et en fait sa base militaire (Vîeux-Saïda),distance de la nouvelle de 2km un peut plus ou l’oued de Saida après avoir serpente sur les déclivités des hauts plateaux, se fraye subrepticement, un passage à travers une dislocation de la montagne et 1km plus loin, se fait jour derrière la vieille Saida les berges sont souvent coupées à pic et d’une hauteur qui égale leur écartement, 100m. Sur les pentes les moins raides poussent l’olivier, l’amandier et le térébinthe. Au fond de la gorge le torrent roule à trigonale, et au point où débouche la gorge, qu’Abdelkader l’émir avait bâti saida. Cette ville était carrée et il avait complète son système de défense, sur les trois autres faces par de fortes murailles qui subsistent encore à moitie. Implante un camp retranche qu’il baptise du joli nom de Saida « La bienheureuse, la fortunée » comme s’il s’agissait d’un havre de paix qui lui permet de construire des maisons, et des bâtiments qui seront des magasins, et des ateliers, des moulins et des fonderies même pour s’approvisionnes en armes.
D’après le guide de presse de 1879 cite D.L. Leclerc : « La Saida d’abd el kader » occupée et ruinée par l'armée coloniale, le 28 mars 1844.
Ce camp militaire de l'Emir Abdelkader, est en passe d'être classé sur la liste nationale des monuments historiques, a-t-on appris de la direction de la culture.
Cette inscription permettra de mieux protéger les vestiges de ce monument historique. Ce camp militaire, qui se trouve à moins de deux kilomètres au sud de Saïda, était autrefois entouré d'une enceinte en pierre en trois façades, la quatrième étant protégée par un escarpement naturel.
Seules les deux façades est et ouest subsistent à nos jours, la façade nord de l'édifice ayant été rasée par l'armée coloniale pour la construction d'une route à des fins militaires.
Les quelques points accessibles de l'escarpement furent préalablement condamnés par l'Emir pour éviter toute incursion ennemie, a-t-on expliqué.
Posté Le : 07/06/2011
Posté par : aladhimi
Ecrit par : Louis ABADIE
Source : saida de ma jeunesse