Quelle place pour la femme ?

La participation de la femme à la vie politique fut le thème débattu sur le plateau de l'émission « Forum de la radio » animé par Aïssa Mensouri, ayant invité, outre la presse locale, la secrétaire générale de l'UNFA, Noria Hafsi accompagnée de la plus jeune membre du Conseil national, Kheïra Belkacem. Un modèle de militantisme au féminin. Les convives du forum mettront en exergue le rôle de la femme et les attentes de la gent de leurs pairs et représentantes à tous les niveaux. « Nous nous attendons à une réaction de l'élite féminine qui doit s'impliquer dans le devenir du pays et dans la décision locale », dira Mme Hafsi, car des femmes comme Bouhired, Hassiba ou encore Drif ont démontré les capacités et compétences de la femme algérienne, dira-t-elle, d'autant que la revendication de l'UNFA, soit un quota de 30% réservé à la femme, a été prise en considération, et de poursuivre : « Il appartient à la femme d'assurer, d'assumer et prouver que cet acquis ne sera que bénéfique tant politiquement que socialement ». L'animateur Mensouri, ayant concocté la diversité dans l'opinion politique, a réussi à donner toute son ampleur aux débats en conviant le porte-parole du RND, Miloud Chorfi, le représentant du groupe parlementaire de Nahda, Habibi et Habiba Bahloul du FLN. Les intervenants furent unanimes à conférer à la femme un rôle politique efficient et occulter l'aspect féministe car elle (la femme) n'est pas un élément de décor ou un joujou, mais un vecteur éducatif intellectuel et politique enviable et envié, efficace et pertinent, dira un auditeur, conviant la fille d'Eve à se débarrasser de ses tabous et forcer le seuil de la vie politique.