Saida - 08- La guerre de libération


Saida, juin 1956 : « Chez Louisa ». Celle-ci, d’origine européenne, la trentaine bien épanouie,les yeux souligné au khôl, tien un bar dans centre ville garnison. Elle y attire beaucoup de légionnaires. Elle a été convaincue et intégrée au réseau O.C.F.L.N par son frère Jacquin,gérant d’une minoterie prés de Saida et lui-même gagné à la cause de la guerre de libération par un de ses employés musulmans. Au demeurant, ces cas ne sont pas isolés dans cette localité. D’autres comme le docteur Claudius Stéphanini, militant également dans ce réseau. Arrête, celui-ci sera condamné à 20 ans de réclusion pour « atteinte à la surté extérieur de l’état et détention illégale de munitions de guerre ». En réalité, lui est sa secrétaire étaient en contact permanant avec le docteur Damerdji, chef du service médical, de la zone 6.
Les Européen, libéraux et engagés volontairement, étaient certainement le meilleur moyen pour contacter les légionnaires. Ces derniers reviennent souvent « chez Louisa », moralisés, battus moralement pour avoir assisté dans la journée à des scènes de répression inhumaines ou des « corvées de bois »devenues fréquentes, ils cherchent, la nostalgie aidant, une issue à leur situation et se confient souvent à Louisa. Celle-ci sait écouter tout en versant un autre verre d’alcool,du vin blanc espagnol mélangé avec du Pernod, le plus souvent. Psychologue, elle attend le moment propice de la confidence puis insinue et suggère qu’une échappatoire est possible pour qui veut d’abord avoir le courage de tenter…le légionnaire comprend à demi-mot ; il est d’accord.
Alors, Louisa sort devant le pas de la porte et fait signe à Si Tayeb. Engoncé dans sa djellaba,celui-ci etait recroquevillé en face du bar à Tel. point qu’en y entrant nul ne faisait attention à lui.
- Vas-y, dit-elle ; fait ce qu’il te dire ; tu peux avoir confiance.
A l’angle d’une rue déserte et obscure, Si Hadj Tayeb, militant dans la meme cellule, remet un paquet au sergent et, le lendemain matin, dans les toilettes de la caserne meme, tous les légionnaires prirent connaissance du tact de L’A.L.N.le soir meme, il sera hébérge dans un des marakiz organisés autour de la ville et, notament, autour du champ de tir de Ain-El-Hadjer…
A oued oukrif, les bas-quartiers de saida, une autre femme nommée Kheira, tenaciere d’une maison de tolérance, active parellement, elle et ses « filles de joie » qu’elle avait structurées. Des l’acquisement du candidat à la desertion, celui-ci etait remis entre les mains de la cellule chargée de le conduire vers L’A.L.N dont l’officier renseignement et liaisons (O.R.L) veillait particulierement à la coordination de cette operation.




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