Relizane - Urbanisme

Vue générale de la ville de Sidi M'Hamed Ben Ali



Vue générale de la ville de Sidi M'Hamed Ben Ali


Vue générale de la ville de Sidi M'Hamed Ben Ali



***L'histoire du Wali Salah Sidi M’hammed Benali Sidi M’hammed Ben Ali Bahloul imam de la tribu des Medjadja et père spirituel des Chélifiens s’est distingué par ses écrits religieux, ses traités de philologie, sa poésie, ses positions politiques. Il acquit grâce à sa science et à ses vertus une réputation qui s’étendit dans tout le Maghreb. Il professa dans la plaine d’Eghriss (berceau des M’éharif) et eut notamment pour disciples Sidi Ahmed Ben Ali, Sidi Ali Ben M’barek de Koléa, Si Sahnoun El Hadj du djebel Tamdrara (Ouarsenis) et Cheikh Brahim El Ghobrini de Cherchell. Après avoir parcouru le Sahara et atteint Ouargla où il créa une zaouïa (Chadoulia et Kadria), il revint à sa demeure du Chélif dite zaouïaet Sidi M’hammed Ben Ali où il continua son enseignement. Il a laissé au monde un exemple de probité morale et religieuse en refusant l’argent du caïd Bouras de Mazouna. Mais il ne devait pas tarder à être victime de l’austérité de ses opinions pour avoir condamné l’infamie que le caïd s’apprêtait à commettre. Il périt assassiné. Vers l’an 980 de l’hégire, Ben Chekour, bey turc de Mazouna, conçut le projet d’épouser Fathma Bent Benchâa, veuve de son père. Une contestation canonique s’élèvera et la question fut soumise aux Oulamas. Tous accordèrent la main levée de l’opposition sauf cheikh M’hammed Ben Ali Bahloul el Medjaja qui déclara formellement la chose haram (illicite). En sermon public, il avait dénoncé l’abject projet du caïd et la démarche qu’il avait faite pour obtenir de lui une dérogation à l’interdit religieux frappant une telle union. Malgré les supplications, les injonctions et les menaces du bey, le savant maintint la sentence et le mariage ne fut pas célébré. Quelque temps après des tolbas du marabout Benchaâ, soudoyés par Ben Chekour, se firent admettre à la zaouïa. Une nuit, profitant du sommeil de Sidi M’hammed Ben Ali, ils l’égorgèrent. Mais ce dernier, bien que la gorge tranchée, eut encore la force de leur crier : « Ah maudits ! Mon sang rejaillira sur vous et sur le traître ! » Peu après sa mort un miracle posthume consacrait sa sainteté. On avait en effet tenté à trois reprises de creuser sa fosse dans la crypte, mais chaque fois l’eau jaillissait, rendant tout travail impossible. Sidi Bouali, puîné du défunt, atterré par ce contretemps, réfléchissait pendant la nuit au moyen d’y remédier lorsqu’il perçut la voix de son frère ordonnant : « Demain à l’aurore, prends toi-même une pioche et creuse en avant du tombeau de notre père. Là tu découvriras tout prêt un Kbor (tombe) en voûte tel celui du Nabi (le salut soit sur lui »). Ainsi procéda Sidi Bouali et c’est dans ce tombeau miraculeux que repose le noble et docte Fakih, martyr de l’honnêteté, de la vérité et de la pureté. Quant au bey Ben Chekour et à ses complices, le dey Chaâbane pacha triennal d’Alger, outré de leur sacrilège, les fit massacrer sans merci en l’an 1592. Un autre miracle est aussi attribué à ce saint, celui d’avoir donné repas à 1500 personnes d’une seule assiette de miel et d’une seule galette. Ce miracle peut être considéré comme une variante de la multiplication des pains, survivance de l’époque chrétienne et de la Cène A l’exception toutefois du marabout Sidi Benchaâ el Habchi qui, aussitôt après le meurtre s’était réfugié chez les Rhellaï de la Mitidja pour y pleurer son crime et se consacrer à la pénitence expiatoire. Aziz Gacem l'admin du groupe ''Le Vieux Renault'', d'ailleurs je vous invite a rejoindre le groupe et vous n'allez le regretter
Aziz Gacem - Professeur d'Anglais - Sidi M'hamed Benali ex Renault .Relizane, Algérie

09/11/2022 - 547037

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