Relizane

Relizane : Tension suite à la flambée des produits alimentaires



A Relizane, une vive tension est perceptible suite à la flambée des prix des produits alimentaires. «Nous ne pouvons plus 'affronter' cette folie des prix», a lancé une dame en passant d'un étal à un autre dans l'espoir de pouvoir s'offrir une légumineuse. «La pomme de terre à 100 DA ! C'est du jamais vu !», a-t-elle ajouté, hors d'elle.En effet, renchérit un autre, «une tournée dans le marché de Graba (nldr : souk populaire), un espace supposé concurrentiel, ne tarde pas à vous donner le tournis devant l'augmentation exponentielle des prix de tous les produits.
D'habitude, le prix du marché retrouve sa stabilité après les premiers jours du jeûne, mais cette année la situation est devenue insupportable.» «La tristesse est manifeste sur le visage des petites gens, ceux aux revenus modestes», a soutenu Abdelakder, un des marchands du coin, qui ajoute qu'en sa qualité de commerçant, il se dit «très sensible à leur situation» mais que les commerçants aussi doivent gagner «leur pain». «On a des familles nous aussi», a-t-il martelé en lançant : «C'est aux décideurs de trouver les formules idéales pour garantir un approvisionnement régulier afin d'assurer la stabilité des prix !» «Lorsqu'on sait qu'avec la pandémie de la Covid-19 qui sévit depuis des mois, une grande partie des chefs de famille ont perdu leur poste de travail et que les retraités sont pénalisés par le manque criant de la liquidité dans les postes et banques publiques, il est aisé d'imaginer la souffrance qu'endure le citoyen en ces circonstances où la mercuriale ne cesse d'enregistrer ces envolées. Que resterait-il au démuni, quand il n'arrive pas à se permettre un kilogramme de pomme de terre, un sachet de lait ...et un litre d'huile '
Cette crise n'est finalement ressentie que par les familles aux revenus modestes», a déclaré un jeune en lançant : «Nos responsables sont-ils vraiment touchés par cette folie des prix '» «Pour un kilogramme de chaque légume essentielle et nécessaire (pomme de terre, oignon, piment doux, aubergine, courgette, carotte), je me vois dépenser plus de 600 DA et si j'ajoutais un kilogramme de tomate et un autre d'un fruit de saison, ça serait plus de 1000 DA», s'est exclamé une autre dame, qui déplore que le pouvoir d'achat s'est fortement détérioré.
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