Relizane - Certaines pratiques d’élevage mettent en danger le consommateur

Le recours des aviculteurs aux antibiotiques, traitement souvent indiqué à titre préventif pour augmenter le poids des poulets, constitue un réel danger pour la santé publique.

L’association de protection du consommateur et de la promotion de la santé est sortie de sa réserve pour dénoncer les pratiques douteuses et dangereuses dont usent les aviculteurs pour l’engraissement de la volaille destinée à la consommation.

«Le recours des aviculteurs aux antibiotiques, traitement souvent indiqué à titre préventif pour augmenter le poids de la poule, constitue un réel danger pour la santé publique», a souligné le président de l’association, Adda Ziane, qui ne manquera pas de dénoncer la prolifération des points d’abattage clandestins, notamment dans les parages des volaillers.

«Les capacités des abattoirs établis sur le territoire de la wilaya sont loin de justifier la quantité de viande exposée sur le marché», a-t-il précisé.

Alors que la grande majorité des bouchers proposent des poulets non estompés, l’on doute de ceux portant le cachet.

Contacté à ce sujet, un vétérinaire n’a pas caché son inquiétude devant le phénomène.

«Oui, l’éleveur est devenu insoucieux et ne pense qu’à son gain en commercialisant un produit cancérigène. Cette méthode d’engraissement menace sérieusement la santé publique, le poulet est vendu riche en hormones, c’est une arnaque manifeste pour le consommateur», a-t-il souligné, en appelant les autorités à veiller sur la conformité de ce que proposent ces éleveurs.

Ne faut-il pas alors délivrer un certificat de conformité pour l’éleveur lui ouvrant droit à l’écoulement de son produit?


Issac B