C’est un « Château fortifié « , en latin : Castellum, connu sous un autre nom de Ruines du Latifundium Kaoua.
Et qui est un château romain datant du IIIe siècle ap.J.-C, probablement du règne de l’empereur Constantin Ier, (Bas-Empire), érigé dans la province antique Mauritanie Césarienne, correspondant au territoire de l’Algérie actuelle, ce château était érigé dans son côté Ouest. L’endroit du château situé précisément à 12 km au Nord d’Ammi Moussa dans la Wilaya de Relizane.
Le lieu de construction du château avait été choisi à l’époque pour sa proximité du camp militaire de la cité romaine Castellum Tinginitum, (Chlef aujourd’hui), reliée à ce château par une route muletière et à cause aussi de ses facilités de communication avec le plateau du Sersou (grenier de blé) et la grande plaine de Chéllif par la vallée basse de Oued Riou (affluent du Oued Chelif).
De fait intimement lié à ce château qui, lui formait le centre de direction de tout le système de défense existant encore et formé par d’autres châteaux antiques moins importants de Kebaba et Sedadja et par les petits postes établis sur les hauteurs d’où on peut très facilement voir le château de Ksar el Koua.
La route d’Ammi Moussa à Ksar El Koua d’une douzaine de km, est des plus agréables. Ce sont des olives, des eaux vives, puis une cote douce conduit au sommet du plateau sur lequel sont les ruines. Les crêtes boisées au Nord et au Sud à l’horizon est borné par un paysage que forment des vallées verdoyantes séparées par des pics sur lesquels s’adossent des groupes d’oliviers, de térébinthes, de chênes, de sapins et des thuyas.En 1840, un fort fut bâti en cet endroit pour surveiller la vallée de l’Oued Rhiou et protéger les troupes coloniales dans la plaine du Chélif.
Les pierres du château Ksar el Koua ont été utilisées pour la construction du fort en pierres de taille.
Des travaux de réaménagement du site ont été lancés en mai 2015 en vue de sa protection et sa valorisation. Ce réaménagement est inscrit dans le cadre du plan de protection et de réhabilitation des sites archéologiques. Des chercheurs et universitaires du laboratoire d’archéologie et du patrimoine de l’université Alger 2 et des étudiants des universités de Chlef, Tlemcen et Mascara préparant des thèses de magister supervisent cette opération, elle concerne le nettoiement du site, l’aménagement externe, la réfection des murs menaçant ruine, la construction de supports aux murs et la reconstruction de colonnes effondrées. Maintenant ce site a besoin d’une reprise des travaux et le déblocage de l’enveloppe financière lorsque les circonstances financières le permettent.
Posté Le : 27/03/2023
Posté par : patrimoinealgerie
Source : algeriepatrimoine.wordpress.com