Relizane - Héliciculture : l'élevage des escargots


Bien curieusemésaventure que celle vécue par un exportateur d'escargots originaire de la willaya de Relizane qui se voit déjà ruiné à cause d'une simple annulation devol d'avion.Cet exportateur,de modeste condition, devait expédier vers Rimini (Italie) 1,2 tonned'escargots facturée à 2.600 euros. Après avoir accompli toutes les formalitésd'usage exigées en la matière et confirmé l'envoi de sa marchandise pour le09.04.2007 à partir de l'aéroport d'Oran, via celui d'Alger, il entendra direune fois sa marchandise introduite pour embarquement dans la zone sous douanede l'aéroport d'Oran que le vol-cargo qui devait rallier Rimini, le 10 avril, aété annulé. L'exportateur, qui affirme n'avoir été avisé de l'annulation du volqu'une fois dans l'aéroport d'Oran, se trouvera coincé avec 1.200 kilos dedenrée périssable entre les mains. Pour cela, il dira encore avoir dû louer unhangar frigorifique contre la somme de 18.000 dinars, en attendant le prochainvol. Une semaineaprès, en se présentant une nouvelle fois devant le service fret d'Air Algérie,au niveau de l'aéroport d'Es-Senia, pour se conformer de nouveau à l'inspectiondouanière, il se verra notifier par un vétérinaire un refus pour marchandiseimpropre à la consommation. Ce qui mit notre interlocuteur dans tous ses états.Cet exportateur, qui ne nie pas cela, dirigera par contre ses accusationscontre les responsables d'Air Algérie qui n'ont pas cru bon de l'aviser bien àtemps de l'annulation du vol. Il compte bien se faire rembourser par cettecompagnie en usant du bon droit qui peut le lui permettre.De son côté, unresponsable au service du fret d'Air Algérie, qui confirmera l'annulation duvol vers Rimini, affirmera que l'exportateur n'avait pas à embarquer unemarchandise impropre à la consommation qui aurait été refoulée de toutes lesmanières une fois arrivée à destination. Ce dernier affirme également quel'exportateur voulait forcer la main du vétérinaire de l'aéroport pour l'amenerà signer le quitus d'embarquement. Pour le dédommagement, la CHAHUT qui estl'organisme assureur dans ce genre d'opération, ne peut le faire qu'une fois la marchandise embarquée, ont rétorqué les responsables d'Air Algérie àl'infortuné exportateur.L'exportateur quifulmine de cette mésaventure dira avoir été ruiné et que le dispositif destinéà encourager les exportateurs n'est pas à toute épreuve. Il affirme que lecréneau de l'élevage d'escargots est très porteur et qu'il a déjà exporté parle passé, vers la France et l'Espagne, le mollusque qui est très apprécié del'autre côté de la Méditerranée. Pour conclure, ilaffirme que l'Algérie qui ne favorise que les importateurs doit par contreprémunir les exportateurs contre de tels écueils. Ces exportateurs qui peuventdénicher des créneaux fortement porteurs de devises doivent être encouragés.



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