Ligue 2: Le RC Relizane, un patrimoine vers la disparition

Le RC Relizane évoluera la saison prochaine en Inter-Régions. La sentence est tombée tel un couperet. Un naufrage tragique pour un club formateur, asphyxié par l'abandon du club par ses propres responsables.C'est la deuxième relégation consécutive au grand dam des milliers de supporters du Rapid. Le moins que l'on puisse dire est que c'est un échec programmé. Sinon, comment expliquer un tel naufrage d'un club, asphyxié par l'abandon du club par ses propres responsables '
Nous avons, à maintes reprises, tiré la sonnette d'alarme près que l'équipe ait été livrée à elle-même, au point d'être exposée tout simplement à la déperdition.
Avec zéro point au compteur, le Rapid s'est déjà résigné à jouer la saison prochaine à un palier inférieur après un parcours catastrophique jamais enregistré depuis la création du RC R. défalcation de points, forfaits des équipes, seniors et réserves, absence du médecin du club sur la main courante et aucune prise en charge.
Le Rapid s'est retrouvé du jour au lendemain sans aucun dirigeant après que Youcef Landri, fraîchement élu comme président du conseil d'administration de la société sportive par actions (SSPA) de cette formation, ait décidé de démissionner. Ce dernier a d'ailleurs justifié son retrait par la crise qui secoue le club à tous les niveaux, lui qui s'attendait à une implication des autorités locales et de ses pairs au niveau du conseil d'administration, mais en vain, selon ses dires. Le club sportif amateur (CSA) du RC Relizane, sans président depuis la démission, l'été passé, d'Abdelfettah Benzineb, les membres de l'assemblée générale ayant échoué à lui trouver un successeur. Une véritable mascarade. En somme, le RCR, pris en otage par certains intérêts, a payé cash l'inconscience de certains dirigeants. Ceux qui ont ‘'trahi'' Mohamed Hamri, l'ex-président de la SSPA, les spécialistes des élections et certains membres de l'assemblée générale sont à l'origine de ce désastre. Le comble est que tout le monde à Relizane connaît ceux qui viennent de détruire ce patrimoine national mais personne ne veut lever le petit doigt. Pourquoi ' Là est toute la question. Des joueurs ont été libérés et des nouveaux été recrutés d'une manière douteuse. Le club a été géré d'une manière illégal sur le plan administratif pourtant le Rapid est abandonné depuis belle lurette.
Ceux qui ont mené le club de la ‘'Mina'' dans cette situation doivent rendre des compte au même titre d'ailleurs de ceux qui ont amené le club à l'interdiction de recrutement en raison d'une dette globale estimée à près de trente milliards de centimes. Aujourd'hui, le RCR a signé son acte de décès et c'est dommage pour un club qui a beaucoup donné au football algérien. La sonnette d'alarme a été tirée depuis belle lurette mais personne n'est intervenu. En somme, l'équipe a été livrée à elle-même, au point d'être exposée tout simplement à la déperdition. C'est malheureux de le dire, mais c'est ainsi.