Relizane

La formation fait sa rentrée



La formation fait sa rentrée

Les autorités locales ont procédé, mardi, à l'ouverture de la rentrée professionnelle, session octobre 2024, au centre de formation professionnelle « Bousseroual Lakhdar » de la ville de Zemmoura. Dans son allocution, le directeur de la formation professionnelle, a affirmé que son secteur dispose de 26 établissements de formation d'une capacité d'accueil de 6.200 places pédagogiques, dont trois instituts spécialisés et un centre régional pour les personnes aux besoins spécifiques. Selon lui, ces chiffres expriment les efforts consentis par les pouvoirs publics pour assurer une meilleure prise en charge pour les jeunes recalés de l'école. Le secteur de la formation et de l'enseignement professionnels de la wilaya de Relizane a réservé plus de 1.289 places pour la session d'octobre prochain, répartis sur 74 spécialités.
C'est le cas au niveau de la wilaya de Relizane, où pas moins de 95 postes de formation dédiés principalement aux femmes au foyer et rurales ont été ouverts dans différents établissements de formation professionnelle et d'apprentissage, en prévision de la session d'octobre 2024, a-indiqué, l'orateur.
Pour ce qui est de cette rentrée professionnelle qui s'est déroulée sous de bons auspices, le premier responsable dudit secteur a, par ailleurs, souligné que son secteur offre 6200 places pédagogiques. S'agissant des nouvelles spécialités, et en vertu des nouvelles orientations prônées par les autorités locales pour répondre aux besoins du marché de l'emploi localement, les nouveaux stagiaires bénéficieront de nouveaux créneaux de formation dont, entre autres, la gestion des déchets, l'étanchéité, l'habit traditionnel, la sculpture sur verre. Notons enfin que le secteur de la formation professionnelle connaît ces dernières années une réelle dynamique susceptible de garantir une formation au profit des jeunes en quête d'une qualification.
Pour rappel, l'Etat a mis en place plusieurs dispositifs d'aide aux femmes au foyer et rurales, dont celui de l'Agence nationale de gestion du micro-crédit en Algérie (Angem) et de la Caisse nationale d'assurance chômage (CNAC), deux organismes qui ont financé de nombreux projets ayant permis à des femmes d'avoir un emploi et d'en créer d'autres à travers le territoire national.
N.Malik




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