historique

- HISTORIQUE :

La région d’Ammi-Moussa occupe la partie Ouest de la chaîne de montagne l’Ouarsenis.
Son territoire est riche en vestiges archéologiques datant, pour la plus part d’entre eux, de la période Romaine. D’où l’intérêt de cette région pour les romains, qui ont édifié des forteresses pour sécuriser leurs convois de blé venant de la plaine du Sersou ( grenier de blé ), vers les comptoirs installés sur la côte.
La population de cette région est de souche AMAZIGH, composant la grande tribu des BENI-OURAGH, qui compte en son sein plusieurs fractions.
Actuellement ces fractions dépendent administrativement de plusieurs communes de compétence territoriale de trois (03) Wilayas ( Relizane – Tissemsilt – Tiaret.)
B- La période Zianide :

Au début du 14eme siècle, le sultan Hamou-Moussa El-Ziani, de la dynastie des Zianides, a maté un soulèvement des tribus berbères, et, ce n’est qu’en 1314, qu’il a fondé la première agglomération, appelé Ksar Hamou-Moussa, d’où le nom de la ville de Hamou-Moussa, qui est devenue plus tard Ammi-Moussa, son appellation actuelle.
C . La Période Coloniale :

Les tribus des BENI-OURAGH ont prêté allégeance à l’Emir Abd El Kader,
pour combattre les envahisseurs français, et se sont mises immédiatement
sous le commandement de son gendre Mostéfa Ben Touahami, qui était à la
tête de la résistance dans cette région.
Ces tribus se sont distinguées par leur volonté farouche de combattre
les infidèles et leur attachement ancré à leur terre et à leur liberté. Du fait
que ces tribus jouissaient d’une indépendance presque totale de l’autorité
des Beys ottomans.
Cet attachement viscéral à cette terre, comprise par ces tribus, à la fois comme élément primitif, primordial et nourricier, Ainsi que, comme matière à travailler sans cesse, comme origine et comme attache, étendue et propriété.
Cette résistance, a été réprimée dans le sang ; La population sévèrement châtiée par l’occupant, et pour mettre leur vie sociale en péril, ils ont été contraints par la force de payer à l’administration française, une taxe d’impôt sur tous leurs biens ( cultures – animaux d’élevage et de trait etc…) Cet impôt décrété se singularise par son taux excessivement élevé, en comparaison avec ceux appliqués en d’autres régions du pays.
Ces mesures de représailles ont été prises, après que l’armée française a étendu son emprise sur la région, en 1843, à l’issue de plusieurs compagnes, menées sous la conduite du Général BIGEAUD.
Toutefois, plusieurs insurrections contre l’occupant ont été l’œuvre de guerriers berbères, qui malgré leur dénouement et leur armement hétéroclite, ont pu mener des actions héroïques, en harcelant les troupes françaises et les attaques éclairent des centres européens ; Ainsi que la participation à l’insurrection de BOUMAAZA et celle conduite par Cheikh SI-LAZREG, chef spirituel des tribus de FLETA.
Suite à une relative accalmie, l’occupant a entrepris en 1843, les travaux de construction d’une caserne ( fortifications de la Redoute ), au centre d’Ammi-Moussa, inaugurée en forte pompe, en 1865.
Autour de la garnison militaire, un centre européen est né en 1850, avec une population agglomérée de 31 européens et 24 autochtones. Le premier registre d’état civil date de 1850.