Distante d'une centaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Relizane, la commune de Had-Chekala, qui relève de la daïra de Aïn-Tarik, est, depuis quelques années, livrée à elle-même, et ce, malgré les promesses des présidents d'APC qui se sont succédé à sa tête. Les citoyens, dans leur majorité, pensent que ces élus ont failli à leur mission de service public durant leur mandat.
Cette commune, connue par ses vestiges de la préhistoire, tels que les grottes et la source principale de Aïn-Tarik, qui symbolisent à elles seules la fierté de ses habitants, ne mérite pas un tel sort. La réalité vécue sur le terrain dénote on ne peut plus les vicissitudes du marasme quotidien que subissent les habitants. Ainsi, l'absence de toute action de développement et le manque de moyens et d'équipements sociaux privent les jeunes d'une vie décente. En effet, l'état lamentable des routes non goudronnées depuis des lustres engendre en hiver un déferlement des eaux de pluie, provoquant ainsi des inondations dévastatrices. En été, c'est la poussière qui règne en maître . Le souci principal des habitants demeure l'inexistence d'un réseau de gaz naturel. Ceux-ci éprouvent d'énormes difficultés à s'approvisionner en gaz. Alors, à quant une réelle prise en charge des problèmes des citoyens de cette localité ?
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Posté Le : 21/05/2005
Posté par : patrimoinealgerie
Ecrit par : A Rahmane
Source : Le Soir d'Algérie