Oum-El-Bouaghi - Sujets chauds

Développement local: Les habitants d’Ain Beïda réclament une commission d’enquête



Développement local: Les habitants d’Ain Beïda réclament une commission d’enquête




Les habitants de la ville de Ain Beïda (Oum El Bouaghi) ont adressé une plainte au Premier ministre, dans laquelle ils réclament une enquête pour faire la lumière sur le blocage de nombreux projets de développement.

La lettre a été remise, hier mercredi, au cabinet du premier ministre Abdelmadjid Tebboune, par le délégué de la population, Nawfel Chekaoui, également coordinateur du Comité national de défense des droits des chômeurs.

«Les taux de réalisation des projets de développement dont a bénéficié Ain Beïda (tous secteurs confondus) demeurent très faibles, comparativement aux enveloppes financières dégagées par le Trésor», lit-on dans la lettre adressée au Premier ministre.

Le document, signé par plus de 500 citoyens et plusieurs d’associations de la ville, attire l’attention des pouvoirs publics sur les obstacles au développement qui concernent, en premier lieu, les secteurs de l’aménagement urbain, le logement, l’emploi et le foncier agricole.

Les auteurs de la lettre ont cité le retard dans le lancement du projet de construction des logements Aadl et «le pillage méthodique» du foncier appartenant à l’Etat.

Le premier ministre a été également interpellé par la population de Ain Beida sur la situation d’abandon dans laquelle se trouvent pas moins de 3.600 hectares de terres agricoles qui demeurent inexploitées. Ces terres devraient être distribuées aux jeunes de la région.

Les habitants de Ain Beïda se sont plaints en outre de la «négligence» dont souffre l’usine de textile de la ville qui pourrait générer quelque 600 emplois. L’usine demeure fermée malgré les offres de reprise présentées par plusieurs investisseurs. Les causes de ce blocage demeure inconnue, souligne-t-on dans cette lettre dans laquelle on a évoqué plusieurs autres projets inachevés ou inexploités.

C’est le cas de la piscine semi-olympique dont les travaux ont commencé en 2006 mais qui demeure inachevée à ce jour. Il s’agit aussi d’une salle de soins transformée illégalement en habitations.

La liste des projets à l’arrêt dans la ville d’Ain Beida est encore trop longue, en attendant un geste concret du côté du Palais du gouvernement.


Photo: Le cheval, symbole de la ville d’Ain Beida

Farouk Djouadi




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