La dégradation des lampadaires bordant les routes nationales et départementales touche la plupart des communes, au détriment de la sécurité routière. C’est un problème dont on prend la mesure en circulant la nuit tombée aux abords des ronds-points et carrefours où la visibilité est nulle, les luminaires sont hors service.
C’est le cas d’une dizaine de luminaires photovoltaïques (fonctionnant à l’énergie solaire) installés récemment au niveau d’un rond-point situé sur la RN3 reliant Constantine à Aïn M’lila, dans la wilaya d’Oum El Bouaghi, lesquels ont été vandalisés.
En haut des mâts, à quelques mètres du sol, on aperçoit une trappe ouverte et des bouts de câbles électriques arrachés. La batterie qui possède vraisemblablement une valeur marchande a été emportée. Elle se négocierait, nous a-t-on affirmé, autour des 300.000 dinars l’unité.
Ce qui prouve que ces vandales sont bien renseignés sur la valeur de celle-ci.
Cela dit, ce vol qui peut sembler anodin, tant de tels agissements se sont banalisés, nous interpelle tout de même. L’on se demande en effet par quels moyens ces vandales ont pu atteindre ces batteries, juchées pourtant à plusieurs mètres du sol. Ont-ils été assez casse-cou pour risquer leur vie en escaladant les mâts des lampadaires ou bien ont-ils utilisé d’autres moyens, comme une échelle ou une nacelle mécanique pour y accéder?
Dans ce cas d’espèce, il semblerait bien que certains voyous ne reculent devant rien et mettent tous les moyens à disposition quand il s’agit d’arriver à leurs fins.
F. Raoui
Posté Le : 27/09/2018
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : F. Raoui
Source : elwatan.com du 24 septembre 2018