Les jeunes de la ville de Aïn Beida sont parmi les plus frustrés en matière de moyens de plaisir et de distraction. Cela se fait sentir crucialement pendant les mois de chaleur. En temps normal, les jeunes font une escapade jusqu’à la grande bleue pour se payer un bain de soleil.
Cette année, en raison de la pandémie de la Covid19, tous rongent leur frein, s’astreignant à fréquenter les rares lieux publics, rien que pour discuter entre eux, pianoter leur smartphone, siroter un café en attendant la fin de la journée. Il y en a qui veillent jusqu’à des heures tardives dans le quartier ou se livrent à de longues promenades dans les boulevards en quête de fraîcheur.
Depuis des années, leur seul espoir est de voir inaugurer la piscine semi-olympique dont a bénéficié la ville dans le cadre du programme du développement des hauts plateaux en 2007. En effet, le projet a été accueilli avec grande joie par la frange des jeunes.
Or, ledit projet a traîné en longueur à cause des nouvelles enveloppes budgétaires qu’il requerrait. Nous sommes en 2020 et l’ouvrage n’est pas fonctionnel. Plus d’un responsable a inspecté le chantier pour s’enquérir des travaux. Ministres et walis ont été à son chevet à maintes reprises!
La dernière visite du wali d’Oum El Bouaghi a été programmée en ce sens. Est-ce enfin le bout du tunnel pour ce projet qui a connu plus d’une réévaluation pour sa réalisation?
Par ailleurs, on ne comprend pas pourquoi la municipalité de la ville tarde à réhabiliter l’ancienne piscine communale. Cette dernière érigée durant les années 80 du siècle dernier a fonctionné pendant quelques années avant de fermer. Pourtant, cette dernière est implantée dans un site agréable et dispose de bâtisses servant à d’autres fins, comme pour une cafétéria, des douches…
Plus de 20 ans après, on se demande encore à quand les pouvoirs publics se résoudront à sa prise en charge pour sa réhabilitation et sa rénovation? Au moment où dans les autres communes, les responsables mettent à la disposition de leurs jeunes des lieux de détente et de distraction.
L. Baâziz
Posté Le : 25/08/2020
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : L. Baâziz
Source : elwatan.com du lundi 24 août 2020