Ouargla - HISTOIRE

Touggourt : le ventre du désert



Touggourt, à 80 m. d'altitude non loin du confluent souterrain de l'oued Mya et de l'oued Iraharbar, chef-lieu d'une commune de 650 000 habitants, chef lieu du territoire de Touggourt, de Biskra, d'El Oued et d'Ouled-Djellal, dont la population totale s'élève à 1 million d'habitants.

Touggourt, à 80 m. d'altitude non loin
du confluent souterrain de l'oued Mya et de l'oued Iraharbar, chef-lieu d'une commune de 650 000 habitants, chef lieu du territoire de Touggourt, de Biskra, d'El Oued et d'Ouled-Djellal, dont la population totale s'élève à 1 million d'habitants.
C'est la capitale naturelle de toute la région de l'oued R'Hir. Vue des espaces sablonneux qui s'étendent à l'0., elle présente un aspect imposant avec sa longue ligne de maisons, dominées par deux massives tours carrées.

Une femme d'une grande beauté

La Touggourt ancienne était autrefois plus au Nord au-delà du village de Nezla. Là, dit la légende, vivait une femme de grande beauté, mais de moeurs légères, Bahadja, "la joyeuse". Chassée à cause de sa vie scandaleuse, elle se réfugia sous un gourbi sur l'emplacement actuel de la mosquée. Survint le marabout de M'sila, Sidi-BouDjemline, quêtant pour sa zaouia, mais auquel les Touggourtins, ibadites, refusèrent l'hospitalité. Seule, Bahadja, l'accueillit et lui fit fête. En récompense, le marabout invoqua Dieu en ces termes : "0 Dieu, protège Bahadja ; que son gourbi devienne maison et que les maisons inhospitalières de Touggourt se dépeuplent et s'écroulent !"
L'invocation fut entendue : les habitants de
Touggourt se divisèrent, s'entre-déchirèrent, tandis qu'une charmante habitation en toubes fit place au gourbi de Bahadja et devint le centre de la ville nouvelle.

Une suite de divisions

Lors des divisions qui éclatèrent dans le sein des peuples zénatiens, les R'hira, qui se composaient de plusieurs familles, se dispersèrent. -Un grand nombre allèrent s'établir dans le pays qui sépare les bourgades du Mzab du territoire de Ouargla. Ils y bâtirent plusieurs villes, villages et bourgades, sur le bord d'un ruisseau qui coule de l'0. à FE. Ce ruisseau signalé par Ibn Khaldoun, et qui a été l'objet de quelques controverses, (une autre légende fait de l'Oued R'hir, un fleuve énorme qu'assécha la colère de Sidi Okba, le conquérant arabe trouvant ici un piètre accueil...) est formé par la portion de l'eau des puits artésiens, que les irrigations n'ont point absorbée ; il est bien certain, dit Berbrugger qui l'a observé sur place, qu'il existe une ligne de fond le long des plantations de palmiers de l'Oued-R'hir, ligne qui aboutit au grand chott Melr'ir. La population des ksour était très nombreuse. Depuis le XIVè s. on appelle cette localité le pays des R'hira ; en effet, ils y sont en majorité mais on y rencontre aussi des Sindja, des Beni-Ifren et d'autres peuplades zénatiennes. L'union de ces populations ayant été brisée par les efforts des unes à dominer les autres, il en est résulté que chaque fraction occupe une ou plusieurs bourgades, et y maintient son indépendance. L'on rapporte qu'autrefois il y avait bien plus de monde qu'à présent, et l'on attribue la ruine du pays à IbnR'ania qui, dans les guerres avec les Almohades, première moitié du XIIIè s., avait fait des incursions dans toutes les provinces de l'Ifrikia et du Maghreb, et dévasté ce territoire.
Dans le temps de la dynastie hafside, le pays des R'hira était placé sous l'autorité du chef almohade qui gouvernait le Mzab. Quand El-Mostancer, le souverain hafside, tua dans un guet-apens le chef des Douaouida, cette tribu se vengea par la mort d'Ibn-Attou, cheikh almohade, gouverneur du Mzab, et par la conquête de ce pays,du R'hira et de Ouargla. Ensuite le gouvernement hafside leur concéda ces conquêtes à titre de fief. Plus tard, le sultan de Bougie accorda le gouvernement de toutes ces contrées à Mansour-Ibn-Mozni, dont les descendants y exerçaient encore l'autorité, au XVè s.
La plus grande de ces bourgades était, et est encore, Touggourt. Le gouvernement de Touggourt appartenait à la famille de Youssef-Ibn-Obeid-Allah, qui faisait partie de la tribu des R'hira ou des Sandka.

et de destructions

La dynastie des Ben-Djellâb, qui tirait son origine des Beni-Merin ou Zenata, a gouverné à son tour Touggourt, depuis le commencement du XVè s. jusqu'à dans ces derniers temps.
Touggourt a été assiégée, prise et saccagée à plusieurs époques. En l'an 742 de l'hégire (1341-1342 de J.C.), Mohammed-Ibn-Hakim, général des Hafsides, après avoir perçu l'impôt à Biskra, fit une expédition dans le R'hira, s'empara de Touggourt, et en enleva toutes les richesses. Est-ce à cette époque qu'il faut rapporter la destruction de la primitive Touggourt, bâtie à deux kilomètres de la nouvelle, au milieu des palmiers de Nezla ? Haêdo nous apprend que, en 1552, le roi de Ticart (Touggourt) ne voulant plus payer, comme par le passé certains tributs au pacha d'Alger, Salah-Raïs entreprit une expédition contre ce prince au commencement d'octobre.
Touggourt fut pris, les habitants de la ville et des alentours, au nombre d'environ 12 000, de tout âge et condition, furent vendus comme esclaves. Le pays fut ravagé.
Deux cents ans plus tard environ, Touggourt devait, comme Biskra, être prise d'assaut par un autre Salah, bey de Constantine. Le siège dura plusieurs semaines, et comme Salah-Bey avait juré de détruire Touggourt de fond en comble, le cheïkh Ferrhat, comprenant la situation, fit des propositions au bey. Il fut convenu que l'Oued-R'hir payerait les frais de guerre, et un impôt de 300 000 réaux bacetas. Il paraît que plus tard l'impôt ne fut plus payé régulièrement, car Ahmed-el Mamlouk, bey de Constantine, assiégea Touggourt, en 1821, mais il fut vigoureusement repoussé.

La paix française

La prise de Biskra, en 1844, amena de la part de Ben-Djellâb, alors cheikh de Touggourt, la reconnaissance de notre autorité. A la mort du cheikh, en 1854, un usurpateur du nom de Siman s'empara du commandement de l'Oued-R'hir, et se déclara l'ennemi de la France. Mais au mois de novembre de la même année, le colonel Desvaux fut envoyé contre Sliman, avec une petite colonne ; le combat livré, à Mgarin, par le commandant Marmier, et un court engagement devant Touggourt, le 2 décembre, nous ouvraient les portes de cette ville, dans laquelle le colonel Desvaux faisait son entrée, le 5. Touggourt est depuis cette époque administrée en notre nom. Dans la terrible insurrection de 1871, dès le mois de janvier, une petite garnison de turcos, laissée à Touggourt, fut massacrée et la ville livrée au pillage ; mais tout rentrait dans l'ordre quelques semaines après. Un poste de spahis et de tirailleurs indigènes a été réinstallé sous le commandement d'un chef arabe.

Henri Chazelles, une figure légendaire

Henri Chazelles né en 1877 est arrivé à Touggourt en Novembre 1890 à l'âge de 13 ans.
En 1902, pour répondre à l'appel du capitaine Chauvet, commandant l'annexe d'Aïn-Salah, il organisa sa première caravane de 200 chameaux pour ravitailler le Tidikelt. Il séjourna un an à In-Salah. C'est pendant ce séjour que le lieutenant Cotteret, parti avec 130 méharistes, remporta la victoire décisive de Tit contre les Touareg en mai 1902.
Au retour de la colonne à In-Salah, Henri Chazelles apprenant que son ami Abdelmadjid Masrali, fils du Caïd de Touggourt, avait été tué au combat, décida d'aller chercher son corps.
Partant en plein été avec 50 méharistes, il gagna Tit à 50 km de Tamanrasset en 17 jours, et ramena le corps du glorieux soldat mort pour la France.
Ainsi, après le colonel Flatters, qui y fut massacré, et après le lieutenant Cotteret, il fut sans doute le premier civil européen à pénétrer au coeur même du Hoggar qui, jusque là, n'avait été que contourné par les explorateurs précédents.
En 1904, il organisa une nouvelle caravane de ravitaillement pour In-Salah. Pendant ce séjour, il rencontra le Père de Foucault qui faisait son premier voyage vers le Hoggar avec le commandant Laperrine. Pendant la guerre de 1914-18, il se vit confier par le Gouvernement, le ravitaillement de l'Est-saharien.
De 1906 à 1920, Henri Chazelles fut adjoint spécial nommé àTouggourt. Elu à la Commission municipale de la Commune Mixte en 1920, il siégea sans interruption dans cette assemblée jusqu'en 1945, toujours en qualité d'adjoint spécial.
Pendant la durée de son mandat, Henri Chazelles a toujours eu le souci de l'intérêt général en vue de l'essor de la Commune de l'Oued R'hir et notamment des palmeraies.
Son dévouement légendaire aux intérêts de tous lui avait acquis la sympathie de toutes les populations, des musulmans en particulier.
Il décédera le 16 juillet 1961 à Constantine sans avoir vu le retrait du drapeau français sur toutes ces terres où il avait oeuvré à le faire rayonner.

Le Ventre du Désert

Touggourt qui a reçu des indigènes le surnom de "Ventre du désert", se trouve à 2 kilomètres de l'ancienne Touggourt. Sa forme est à peu près ronde, et elle mesure dans son plus grand diamètre, du N.-O. au S.-E., un peu plus de 400 mètres. Bâtie sur un terrain incliné vers le S.-E., qui se raccorde aux plateaux environnants dans toute la région occupée par les sables, cette ville est entourée d'un fossé rempli d'eau, de 15 mètres de largeur et de 2 à 3 de profondeur, et dominée par un talus de 8 à 10 mètres de hauteur dans la région 0. Ce talus préserve la ville de l'envahissement des sables. Les maisons qui avoisinent le fossé se relient entre elles de manière à faire une enceinte continue, à laquelle on n'accède que par deux portes Bab-el-Bled ou Bab-el-Khrokhra, au S.-E., et Bab-er-R'arb, Bab-Abd-es-Selam ou BabBiskra, au N: O.
Une troisième porte, Bab-el-Khadra, qui ne s'ouvrait que pour le cheikh, ou en cas d'hostilités avec les nomades et les populations voisines, communique de la casbah aux jardins de Nezla. Touggourt est divisée en plusieurs quartiers ou rues (zgag), qui sont : au N., Zgag-el-Medjarrias, juifs convertis à l'islam ; au N.-E., Zgag-el-oust-elKoualdi ; à FE., Zgag-el-Mestaoua, étrangers ; au S.-E., Zgag-el-Abid, nègres affranchis ; au S., la casbah ; à l'0., Zgag-el-Hadara, citadins ; au N.-O., Zgag-et-Tellis ; au centre enfin, entre la kasbah et la place, Zgag-Oulad-Mansour. Ce que dit Ibn Khaldoun de la double population de l'Oued-R'hir, est arrivé traditionnellement jusqu'à nos jours. -Ainsi, à Touggourt, les Beni-Mansour se considèrent comme de vrais Rouar'a et ils appellent étrangers les Mestaoua, qui ne sont séparés d'eux que par la rue dirigée du N.-O. au S.-E. de la porte d'Abd-es-Selam à la porte Khrokhra et coupant la ville en deux parties égales. Ce fait explique les discordes qui déchiraient la contrée, et qui se manifestaient, il n'y a pas bien longtemps encore, comme il y a quatre siècles.
Les maisons sont pour la plupart construites comme dans tous les villages de l'Oued-R'hir en briques séchées au soleil ; cependant celles des riches sont bâties en moellons de plâtre reliés par un mortier de plâtre cuit et de sable fin ; elles sont généralement à un rez-de-chaussée ; peu d'entre-elles ont un étage au-dessus. Elles présentent à l'intérieur des galeries à arcades et de nombreux murs de refend destinés à diminuer la portée des branches de palmiers qui supportent les terrasses.


Ces murs sont percés par des baies cintrées, d'un style très lourd et d'un cachet tout spécial. Les terrasses sont quelquefois surmontées d'une espèce de potence, qui sert à accrocher les outres dans lesquelles on fait rafraîchir l'eau.
A l'E. de la ville s'élève la kasbah ; elle ne diffère guère des habitations ordinaires que par l'étendue de ses cours et de ses galeries ; un ornement dentelé couronne sa terrasse, à la façade principale, et de larges bancs sont adossés, de chaque côté de la porte d'entrée. Quant à l'intérieur, des murs nus, des parquets en terre foulée comme l'aire d'une grange, voilà ce que le touriste pourrait admirer dans l'ancien palais des Ben-Djellâb, aujourd'hui remis en état par le génie pour la demeure de l'agha et le casernement des troupes. Une tour carrée au sommet de laquelle on arrive par un escalier de 72 marches, sert de donjon ou d'observatoire.
Les mosquées sont au nombre de vingt, mais on en compte deux principales sur la place ou souk, au centre de la ville ; la première dite Djama-Kebir, et la seconde, connue sous le nom de Djama-Meskin ; elles ont seuls des minarets construits en briques cuites ; elles ont de plus des tableaux de portes et de colonnettes en marbre. Une inscription gravée sur une plaque de marbre blanc, et décorant la porte de Djama-Kebir, relate que cette mosquée a été achevée par l'émir Ibrahim, fils de feu le cheikh Ahmed-ben-Mohammedben-Djellâb, en l'année 1220 de l'hégire (1805 de J.C.). Il ne peut être ici question que de la réparation de l'oratoire. Une autre inscription rapporte qu'un second Ibrahim-ben-Djellâb a restauré la grande mosquée en 1250 de l'hégire (1834 de J.C.). Les dalles dont elle est pavée, les colonnes qui en supportent la voûte, sont en marbre de Tunis. Ces matériaux ont été amenés à grands frais sur le sable par un long attelage d'hommes et de chameaux. Les marchés se tiennent, l'un, le matin, sur la place de la Mosquée ; il s'y vend des laines, des tissus de laine et des dattes. L'autre, à la porte Khrokhra, est ouvert l'après-midi ; on s'y approvisionne en légumes, fruits, bois à brûler, viande de mouton et de chèvre. L'industrie comprend 80 boutiques, à peu
près, de cordonniers, de selliers, de forgerons, d'armuriers, d'orfèvres, de menuisiers, de tailleurs, de barbiers, de boulangers, de marchands de haïks, de tabac, d'huiles, et enfin de denrées diverses venant de Constantine ou de Tunis. Comme dans tous les pays sahariens, les femmes tissent la laine. Quelques français résident à Touggourt.
Touggourt renferme trois puits artésiens, dont l'un avoisine la porte des jardins, Bab-el-Bled ou Bab-el-Khrokhra, les deux autres sont creusés dans le jardin de la kasbah, qui possède des arbres fruitiers, des dattiers et quelques cultures.
Touggourt a deux faubourgs : Nezla (étangs malsains) au S., et El-Balouch au N.E. C'est en avant d'El-Balouch que campent les filles des Oulad-Naïls, qui, là, comme à Biskra, Bou Saâda et dans d'autres localités du S., font métier de leurs charmes ; l'endroit où elles dressent leurs tentes a pris le nom significatif de Drâ-el-Guemel (le mamelon des poux).
Le cimetière est situé à l'0., au-delà des zaouias de Sidi Abd-es-Selam. Les magnifiques jardins, où les cultures de céréales et de légumes se développent, à l'ombre des palmiers. Ils sont arrosés par des puits, dont trois servent à l'approvisionnement du marché du dehors de Nezla et de Balouch. Touggourt a l'un des climats les plus violents qu'on connaisse ; on y a vu des froids de 7° et des chaleurs de 46° à l'ombre !

Le palmier, véritable richesse

De Biskra à Touggourt, l'Oued R'hir présente un long chapelet d'oasis : près de deux millions de palmiers, dont le quart de deglet-nour. Aussi est-ce le pays de la datte d'exportation. Pas de cultures en cuvettes, ici ; l'irrigation se fait depuis toujours par puits artésiens qui atteignent parfois 160 m. Avec la multiplication de ceux-ci et l'introduction de moto-pompes, la nappe pourrait bien s'épuiser rapidement. Aussi s'intéresse-t-on à la nappe albienne (entre 1200 et 1800 m ; premier forage à cette profondeur en 1954).
En fait le chapelet de palmeraies occupe le confluent de deux fleuves sahariens fossiles (l'Irarhar et le Mya) ; d'où l'importance de la nappe aquifère. Le brassage de populations a mêlé aux nomades arabes et berbères des cultivateurs noirs amenés de l'ex-Soudan comme esclaves et des Rouagha, qui seraient des Coptes venus d'Egypte.
Des usines de conditionnement de dattes traitent sur place la production. La réforme agraire (coopératives de production, autogestion) a remplacé en grande partie le régime des petites ou grandes propriétés.
Les palmeraies qui entourent Touggourt sont fort belles et très étendues. Elles comptent 17 000 dattiers, à l'ombre desquels sont cultivés quelques céréales et légumes. Un chemin carrossable en fait le tour. Une piscine a été aménagée dans le jardin public.

La croisière noire

Touggourt fut le point de départ de la Croisière noire, le raid Citroën qui, en 1922-1923, réalisa à l'aide d'autochenilles la liaison Touggourt-In Salah-TamanrassetTin Zaouaten-Kidal-Bourem-Tombouctou. A part ce souvenir qui fit rêver, la ville risque de décevoir lorsqu'on l'aborde par ses quartiers neufs.
Il faut pousser jusqu'à l'ancien Ksar, et sur tout jusqu'au quartier de Nezla (au nord de la place des Martyrs et de son jardin), aux rues souvent couvertes, agréablement fraîches. On y voit la façade au décor de brique d'une petite mosquée (zaouia) et la grande mosquce dont on peut escalader le minarc t pour jouir d'une vue sur la ville et la palmeraie. Au cimetière (à l'ouest) se dressent les quatre belles koubbas (tombeaux en pierre, surmontés de coupoles) des rois de Touggourt. mais l'attrait numéro un de Touggourt, c'est son immense palmeraie, dont un chemin fait le tour (il passe devant l'Hôtel de l'Oasis).

De nombreux monuments

Les rues principales sont bordées d'arcades ; les artères moins importantes sont parfois couvertes sur une partie de leur trajet.
Sur la grande place centrale, en face des jardins de I'hôtelTransatlantique, se dresse un monument commémorant le voyage en automobile à travers le désert de la mission Citroën, voyage effectué en décembre 1922 par Haardt et Audouin-Dubreuil. A l'O., sur une autre place se trouvent le bureau militaire, la caserne avec poste optique, d'où l'on a une belle vue sur la région (autorisation à demander), l'infirmerie et la mosquée.
C'est de cette place, en passant près du quartier de Nezla, que l'on se rend, en quelques minutes de marche (vers l'O,), aux cimetières (monument aux officiers de 1871), et aux curieux tombeaux des rois deTouggourt, les Ben Djellab, sous un édifice surmonté d'une coupole. Plusieurs villages s'espacent aux environs, ce sont : Merdjadja, peuplé de Rouagha et de nègres, en général khammès, près d'un petit lac où parfois le gibier abonde (poules d'eau, macreuses) ; un
peu plus loin, Sidi Bou Djenane, auprès du lac Tataouine et du terrain d'aviation ; àl'E., Sidi Bou
Aziz et Beni Souad, bâtis sur des monticules ; au N.-E., à 2 km Tabesbest, et à 3km Zaouia.







Bravo à toutes ces personnes, hommes et/ou femmes, jeunes et/ou vieux qui s'intéressent à l'Oued Righ (et non RIR ?)
Germain MIADI - Retraité - VILLEURBANNE, France

15/11/2022 - 547309

Commentaires

je souhaite avoir des devis pou brique 8 et 12 trou merci
SIDALI MEDDAD - CHARGE DE COMMUNICATION ET MARKETING - ghardaia, Algérie

25/11/2012 - 47160

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