Transfert des activités nuisibles La commission de wilaya à pied d'?uvre

En perspective de la délocalisation des activités nuisibles au niveau du quartier d'El-Hamri, la commission mixte chargée des enquêtes foncières entame, depuis hier, des sorties sur site, apprend-on de sources proches de la wilaya. Cette commission, composée entre autres des représentants du cadastre, de la division de l'urbanise et de la planification (DUP) de l'APC d'Oran, des domaines, de l'URBOR, a été installée par le wali d'Oran lors de la dernière réunion, il y a une dizaine de jours. Selon nos sources, la commission s'attellera à opérer des enquêtes pour préparer d'éventuelles opérations d'expropriation et de compensation, dans le cadre du transfert des activités nuisibles, ceci pour permettre aux services concernés de relancer le plan d'occupation des sols (POS) de Haï Ennoceir, qui englobe une partie du secteur urbain d'El-Hamri, actuellement à l'arrêt. Notre interlocuteur signale, en outre, que la commission doit s'assurer des cas des sociétés qui ont déjà bénéficié de terrains à titre de compensation et qui n'ont toujours pas déménagé. L'objectif de ces enquêtes, assure notre source, est d'actualiser le fichier des occupants, car depuis le lancement du POS, il y a eu des transactions. Notre interlocuteur affirme, en outre, qu'il y a aura effectivement des délocalisations vers des sites périphériques, car certaines activités nuisibles n'ont plus de raison d'être à l'intérieur du tissu urbain. Dans le cadre des études des plans d'occupation des sols et conformément à la nomenclature des établissement classés, le wali d'Oran s'est réuni, il y a une dizaine de jours, avec l'ensemble des secteurs concernés. Cette rencontre a été consacrée aux débats autour des nuisances causées par les nombreuses entreprises et sociétés implantées un peu partout à travers le tissu urbain. Le wali d'Oran avait demandé aux responsables de proposer des sites pouvant accueillir d'éventuelles activités nuisibles. La présence de ces activités constitue un véritable casse-tête pour les gestionnaires qui se sont succédé à la tête de cette wilaya, d'autant plus que le tissu urbain de la ville connaît une présence considérable de ce genre d'activité. La majeure partie de ces activités ont été implantées à une époque où leurs sites d'implantation étaient considérés comme une zone périphérique. Mais avec l'extension de la ville, ces activités se sont retrouvées enclavées à l'intérieur du tissu urbain, à l'image des usines, entreprises ou société polluantes recensées dans les quartiers de Gambetta, St Charles, Sananès, El-Hamri, Petit-Lac, etc. Il s'agit, entre autres, d'activités liées à la transformation de produits ferreux, de métaux, de dérivés du pétrole... Actuellement, et dans le cadre des instruments d'urbanisme, notamment le PDAU et les POS, leur transfert est plus qu'impératif. En principe, les espaces libérés par les unités transférées seront utilisés pour la projection d'équipements d'utilité publique qui font défaut à la ville et à la région.