Oran - Revue de Presse

St Pierre : 45 familles attendent un relogement



Les 45 familles de l'immeuble vétuste situé au 1, rue de Tipaza, dans le quartier de St Pierre, ont lancé hier, un SOS à l'adresse des autorités locales et à leur tête, le wali d'Oran. Ces familles disent attendre depuis longtemps leur relogement, car l'état de vétusté de la bâtisse où ils habitent représente un véritable danger, notamment après les dernières infiltrations d'eau qui ont touché le rez-de-chaussée et qui ont causé de nombreux dégâts. Hier, lors d'une réunion des représentants des familles, les concernés ont tenté d'expliciter toutes les démarches entreprises pour faire aboutir leurs doléances qui remontent, selon eux, à 2003 où une femme est décédée à la suite d'une explosion de gaz engendrée par un effondrement partiel de l'immeuble. Vendredi dernier, c'est le mur d'un autre appartement situé au premier étage qui s'est écroulé faisant fort heureusement une blessée légère, selon les occupants des lieux. Sur l'autre façade de l'immeuble qui donne sur la rue Farès Belahouel, quatre familles parmi les 45 occupants de l'habitation vivent toujours sous la menace permanente des infiltrations d'eau. A l'origine de cette situation déplorable, une grosse fuite d'eau dans le sous-sol de l'immeuble qui a inondé toute l'habitation à un niveau alarmant. Ces familles, qui ont en charge des enfants en bas âge, risquent de grands dangers, vu l'âge de l'habitation. « Le danger est grand, car la bâtisse est déjà vétuste avancent les habitants. Livrées à elles-mêmes, les familles ne savent plus quoi faire devant les odeurs nauséabondes qui se dégagent de cette maison transformée en piège à eau. « Nous sommes enterrées vivantes », clament-elles. Tout en relevant le danger qui les guette, les familles ont tenu à préciser qu'elles ont fait appel à toutes les instances concernées, à savoir les services du secteur urbain El Amir et les éléments de la Protection civile. Cependant, rien n'a été fait pour régler ce problème ou pour effectuer un diagnostic. Pour les représentants des familles, « nous avons entrepris toutes les démarches pour être relogés et des promesses nous ont été données pour ce mois de juillet.





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