Vers l’an 720 de l’hégire (1310), un saint marabout du nom de Sidi Ali, et qu’on disait venir de Fas (Fez), s’arrêtait sur l’Aïn-Bridïa, source abondante dont les eaux formaient alors des guelta(1) où les bergers des environs venaient abreuver leurs troupeaux. Cette source se trouvait sur la rive nord de la Sebkha (lac salé) d’Oran, et en même temps sur la route de Tlemsan à cette première ville.
Ce lieu plut sans doute au saint fakir, car il résolut d’établir sa kheloua (ermitage) à proximité de cette source, c’est-à-dire sur les dernières pentes des montagnes au pied desquelles s’étend la Sebkha.
Posté Le : 21/07/2007
Posté par : hichem
Ecrit par : LE COLONEL C. TRUMELET, Éditeur : ALGER, Librairie Adolphe Jourdan, 1892.
Source : www.algerie-ancienne.com