La société algérienne d’hypertension artérielle (SAHA) organisera, du 21 au 23 février prochain, à l’hôtel Sheraton d’Oran, son 5ème congrès dédié à plusieurs thèmes comme la génétique et la HTA, les associations diabète et obésité, la fonction ventriculaire gauche de l’hypertendu et le traitement actuel de la HTA.
Des spécialistes nationaux et étrangers présenteront des communications sur ces thèmes. Des groupes de spécialistes rendront public, à cette occasion, les conclusions de certaines de leurs recherches comme celles relatives aux « facteurs de risques cardio-vasculaires : résultats préliminaires d’un dépistage dans la région centre et sud-est du pays », ou encore « l’hypertendu algérien, un hypertendu à haut risque ». D’autres communications sur la HTA et le sujet âgé, la HTA chez les femmes, « Quoi de neuf sur le coeur des hypertendus ? ». D’autre part, les organisateurs ont prévu des ateliers consacrés à l’évaluation de l’échographie- Doppler de la fonction ventriculaire gauche à la prise de pression centrale et périphérique ainsi qu’une séance dédiée au rôle de l’infirmerie dans la prise en charge de la HTA. Pour ce 5ème congrès, la SAHA a invité des spécialistes de France, d’Italie et de Tunisie en plus des praticiens des quatre coins du pays. La HTA, faut-il le rappeler, fait des ravages dans la société algérienne, au vu du nombre de plus en plus important des malades diagnostiqués. Trop souvent associée au diabète, cette maladie chronique, silencieuse, cause des dégâts irréversibles chez des sujets à risque (fumeur, diabétiques, personnes âgées, etc). Elle est l’une des causes des décès survenus des accidents cardiovasculaires, lorsqu’elle n’entraîne pas des handicaps irréversibles. C’est un véritable problème de santé publique qui nécessite des budgets colossaux pour la prise en charge des malades par les CNAS. Ceux-ci ont droit à un traitement médical à vie dont le coût est intégralement supporté par l’Etat.
Posté Le : 10/02/2007
Posté par : hichem
Ecrit par : T. B. Dalila
Source : www.elwatan.com