Poursuivi pour le meurtre de sa femme : Un homme acquitté pour manque de preuves

Le tribunal criminel d'Oran a statué, hier, sur une affaire d'homicide volontaire avec préméditation. L'affaire s'est déclenchée le 20 d'octobre 2002 suite à la disparition de la femme de l'accusé, dont le corps n'a jamais été retrouvé.

Ce jour-là, le neveu de la victime s'est présenté à la brigade de la Gendarmerie nationale de Aïn El-Beida pour dénoncer le meurtre de sa tante. Il avait ainsi déclaré que c'était son mari qui l'avait tué. Quelque temps après, il s'est rétracté et a déclaré qu'il avait fait ses premières déclarations suite à la demande de sa grand-mère (la mère de la victime) qui lui avait promis une somme d'argent contre ses déclarations. Lors du premier procès, la mère de la victime avait déclaré que son gendre avait tué sa femme pour s'approprier son argent, parce qu'elle venait juste de vendre un appartement au quartier du Derb et qu'il n'avait pas lancé de recherches après sa disparition. C'est à partir de là que des doutes se sont dirigés vers son gendre. Le mari a été condamné lors du premier procès à 20 ans de réclusion criminelle.

Interrogé hier, il a nié les fait retenus contre lui. Le procureur de la République a requis le maintien de la première peine. La défense a plaidé non coupable et a demandé l'acquittement, axant sa plaidoirie sur l'absence de preuves matérielles, y compris le corps. A l'issue des délibérations, l'accusé a été acquitté.