Oran - Pneumologie

Oran - Une maladie en progression: Plus de 700 cas de tuberculose en huit mois



Oran - Une maladie en progression: Plus de 700 cas de tuberculose en huit mois




Les tuberculoses extrapulmonaires et pulmonaires sont actuellement un problème sérieux de santé publique. Plus de 700 cas ont été enregistrés durant les huit premiers mois de cette année à Oran.

La tuberculose, une maladie contagieuse pouvant toucher de nombreux organes, enregistre une recrudescence inquiétante à Oran.

La wilaya d'Oran enregistre entre 1.400 et 1.500 cas de tuberculose par an. Au niveau de cette wilaya, l'incidence de l'affection de cette maladie est estimée à 53 cas pour 100.000 habitants. Le taux d'incidence et de prévalence de cette maladie dans la wilaya d'Oran reste au-dessus de la moyenne nationale.

La wilaya d'Oran est classée au deuxième rang des wilayas les plus touchées en Algérie par la tuberculose en raison de l'extension anarchique des zones urbaines.

Les principaux foyers de propagation de la tuberculose sont Es-Senia, Aïn El Beïda et Hassi Bounif.

Cette recrudescence des nouveaux cas a finalement poussé les spécialistes à tirer la sonnette d'alarme, surtout sur l'augmentation du nombre de cas de la tuberculose pulmonaire.

Liée à la pauvreté, la sous-alimentation, l'exode rural, la déficience du système immunitaire et le manque d'hygiène, la recrudescence de la tuberculose inquiète toujours les services concernés.

À Oran, notamment dans les milieux sociaux défavorisés, le bacille de Koch fait chaque année des décès. En effet, en dépit des appels lancés, les malades tuberculeux continuent de souffrir à cause du manque de médicaments.

Un problème que les spécialistes sont unanimes à en souligner le caractère néfaste pour le succès du traitement, en le désignant parmi les principaux facteurs responsables des cas de résistance que certains malades développent.

L'approvisionnement en antituberculeux est perturbé et la prise en charge des malades ne se fait pas convenablement, ce qui augmente les risques de la contamination, puisque un seul malade peut contaminer 15 personnes.

Théoriquement, la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) devrait fournir les services de lutte contre la tuberculose en médicaments.





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