Ce sont des photos que tout le monde aime.
Pour quelle raison, je ne sais pas, mais c’est un plaisir pour les yeux.
Et aussi bien pour les curieux de 1950, venus admirer les échafaudages de Santa-Cruz un dimanche après-midi, que pour les internautes de 2013.
J’aime la petite fille en robe à carreau qui tient le bras de sa mère au centre de la cour et rééquilibre la Vierge dans le ciel. Très réussi. Photographe inspiré.
Les mystérieux échafaudages tracent une limite à la fois dans l’espace (séparation du ciel et de la terre) et dans le temps (l’avant et l’après).
Les personnes de l’époque regardent avec étonnement un lieu sacré en train de prendre forme, tandis qu’en 2013, les amateurs d’Histoire cherche à défaire les strates accumulées. Et les publics se rejoignent autour du quadrillage de fer.
J’ai succombé au charme des échafaudages dès les premiers articles.
Parti à la recherche d’une Cathédrale d’Oran il y a déjà plus d’un an pour illustrer un article, je suis tombé sur des échafaudages montés entre 1904 et 1913… et j’ai craqué. J’avais le choix entre une jolie photo colorée comme on en trouve des tonnes un peu partout (à commencer par le salon de mon grand-père) et une vieille carte postale en noir et blanc avec échafaudages à la clé. Je n’ai pas hésité une seule seconde.
Posté Le : 04/08/2018
Posté par : walidzegrar
Source : internet