Même si pour l’heure il n’y a pas d’arrêté de wilaya interdisant l’usage de la chicha (narguilé) sous peine de fermeture de tout salon de café ou restaurant réfractaire, une campagne de sensibilisation et de contrôle a débuté aujourd’hui à Oran à l’initiative de la Direction de la santé et de la population (DSP) d’Oran.
Pas moins de 44 lieux entre restaurants, salons de thé et même des clubs spécialement ouverts pour proposer la consommation de la chicha, feront l’objet d’un contrôle plus ou moins sous forme de sensibilisation.
Un rappel de la mesure du 29 septembre 2001 interdisant de fumer dans les lieux public fera office de base à ce contrôle.
La chicha devrait entrer également dans ce cadre. Une bouffée de fumée équivaut, disent les spécialistes de la santé à un paquet de cigarette.
Pour l’heure aucune mesure de fermeture ne sera signifiée aux lieux où est commercialisée la chicha, toutefois d’autres contrôles seront par la suite effectués inopinément, et c’est à partir de là qu’il y a risque de se voir signifier un arrêté de fermeture.
Jusque-là considéré comme la pratique en vogue chez les jeunes mais surtout chez la gent féminine, tous devront réfléchir à deux fois avant d’aspirer cette fumée aux multiples goûts et saveurs.
Des spécialistes tirent la sonnette d’alarme depuis quelques années déjà, notamment sur le fait que la quantité de monoxyde de carbone expiré à la fin d'une chicha équivaut à celle observée lors de la consommation de deux paquets de cigarettes.
Toutefois, aucun arrêté interdisant la commercialisation de la chicha n’a été rendu public officiellement, cette campagne se base donc essentiellement sur la réglementation interdisant de fumer dans les lieux publics.
Interdire la chicha dans les lieux publics lui ôtera «tout le charme et le confort», elle ne peut se faire à l’extérieur, même si cela est possible.
Une manière de dissuader les consommateurs.
A. B.
Posté Le : 11/01/2015
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : A. B.
Source : leSoirdAlgerie.com du lundi 11 janvier 2015