Oran - Insécurité, délinquance, criminalité, contrebande

Oran - Campagne de sensibilisation sur les produits pyrotechniques: Entre 100 et 150 accidents causés par les pétards chaque année



Oran - Campagne de sensibilisation sur les produits pyrotechniques:  Entre 100 et 150 accidents causés par les pétards chaque année




La célébration de la fête religieuse du Mawlid se caractérise ces dernières années par l'achat de produits pyrotechniques importés de Chine. Ainsi, plusieurs actions de prévention ont été organisées durant cette semaine, pour sensibiliser sur le risque de ces produits.

Les services de la Protection civile et ceux de la Santé, et à leur tête le service des grands brûlés, ont organisé des actions de sensibilisation sur les ondes de la radio locale.

Dans le même cadre, de nombreux imams à Oran ont animé des prêches sur la dangerosité de ces explosifs. Des actions de sensibilisation ont été aussi menées par des associations.

Selon les médecins, chaque année entre 100 et 150 accidents liés à l'utilisation des pétards causent des séquelles à des enfants qui manipulaient maladroitement de gros pétards, à savoir des yeux brûlés qui ont engendré une cécité irréversible, des doigts arrachés par la forte déflagration, des visages défigurés, etc.

Dans certains cas, les interventions chirurgicales sont inévitables.

«Les jeunes se sont habitués, depuis bien longtemps maintenant, à fêter le Mawlid Ennabaoui dans une ambiance marquée par l'utilisation de pétards, vendus aujourd'hui sous différentes formes, dont la plupart sont très dangereux pour la santé», souligne un médecin du service des brûlés de l'hôpital d'Oran.

Du côté de la Protection civile, on apprend que dans certains cas, ces produits provoquent des incendies graves.

En dépit de l'interdiction générale de l'usage et de la vente des produits pyrotechniques, des quantités importantes ont été introduites frauduleusement à Oran par la «mafia» des pétards.





Constantine - Les pétards ont fait 26 blessés: Au lendemain des fêtes du «Mawled», le bilan des blessés enregistrés par l'hôpital El-Bir et le CHU de Constantine ainsi que par l'hôpital d'El-Khroub se monte à 26 cas de jeunes, âgés de 8 à 24 ans, qui ont tous regagné leurs domiciles à l'exception d'une personne, qui a reçu un pétard dans les yeux et qui a nécessité une intervention chirurgicale. Selon un chef de service de l'hôpital d'El-Khroub, Zerouk Kraiche, «les services d'urgence ont reçu 10 jeunes âgés entre 8 et 12 ans, qui ont été blessés suite à des déflagrations de pétards, avec des brûlures au niveau des mains et du visage». Et d'indiquer, qu'ils ont été par la suite libérés et autorisés à regagner leurs domiciles, et ce après leur avoir dispensé les premiers soins et traitements, sauf un cas, celui d'une personne du troisième âge qui a été retenue. En effet, le cas de cette personne s'est révélé relativement grave et souffrant d'un traumatisme oculaire, qui a nécessité une intervention chirurgicale. Et le chef de service de préciser que «la personne en question a reçu un pétard dans les yeux, par mégarde». Et de souligner l'utilisation excessive et incontrôlée de pétards par des enfants, qui jouent avec le «feu» sans être conscients de tous les dangers qui peuvent en résulter. Selon le directeur de la communication du Centre hospitalo-universitaire (CHU) de Constantine, Aziz Kabouche, «les services d'urgence de son établissement hospitalier ont enregistré 13 cas de jeunes blessés âgés de 13 à 24 ans, atteints aux doigts, aux mains et au niveau du visage». Et de préciser, qu'il s'agit dans l'ensemble de légères brûlures et blessures sans gravité notable. A telle enseigne, affirmera-t-il, «qu'après avoir reçu les premiers soins et maintenus un petit moment en observation, ils ont rejoint tout de suite après leurs familles et leurs domiciles». Enfin, l'hôpital El-Bir de Constantine a, pour sa part, enregistré, suite aux jeux dangereux avec des produits pyrotechniques, trois cas de jeunes âgés de 12 à 13 ans blessés et égratignés essentiellement aux doigts. Dans l'ensemble, et relativement aux années précédentes, la situation est marquée par un certain calme au niveau des urgences médicales. Par A. El Abci (Le Quotidien d'Oran du samedi 26 janvier 2013).
Akar Qacentina - Constantine, Algérie

26/01/2013 - 67098

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Oran - Net recul des accidents liés aux pétards, cette année. Une dizaine d'enfants blessés: Un net recul des accidents liés à l'utilisation des pétards a été constaté, cette année à Oran. En effet, selon des sources du service des ‘grands brûlés' et de la chirurgie réparatrice, contrairement aux années précédentes, seulement une dizaine d'enfants ont été admis, mercredi, à ce service, à l'occasion de la fête religieuse du Mawlid En-nabaoui. Selon la même source la majorité des cas souffraient de blessures superficielles. La célébration du Mawlid Ennaboaui, cette année, n'a pas connu un grand engouement envers les pétards et les produits pyrotechnique. Les riverains ont constaté que ce phénomène, qui par le passé, perturbait le sommeil des citoyens et notamment des enfants et des malades, a nettement reculé. Derrière cet état de fait la vague de froid qui sévit depuis quelques jours. Mais en premier lieu, ce net recul des accidents est surtout dû à la cherté et la rareté des produits pyrotechniques. Cette année, grâce, notamment, au travail d'interception effectué par les services concernés (Sécurité et Commerce), les étals n'étaient pas très nombreux comme ils l'étaient, les années précédentes. L'année dernière, près de 70 personnes ont été blessées par les pétards. Au lieu d'être une célébration consacrée à la méditation et aux aspects spirituels de notre religion, on voit malheureusement que cette fête a été complètement vidée de sa signification et a été réduite, au fil des années, en une simple célébration caractérisée par le bruit assourdissant des pétards. Nos «ados» ne mesurent pas la gravité de leurs méfaits et considèrent les pétards comme une manière de se défouler, voire même de jouer. L'interdiction de l'importation des pétards et le durcissement de la législation, pour endiguer ce phénomène, a porté ces fruits, ajoutant à cela les actions de sensibilisation. Par J. Boukraâ (Le Quotidien d'Oran du samedi 26 janvier 2013).
Akar Qacentina - Constantine, Algérie

26/01/2013 - 67097

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Constantine - Un blessé et des dégâts à Ali Mendjeli. Un pétard a failli causer un drame: Un incendie spectaculaire qui s'est déclenché avant-hier aux environs de 17 heures dans le local d'un matelassier, sis à la nouvelle ville Ali Mendjeli, avant de se propager à deux autres locaux commerciaux limitrophes, a failli provoquer la suffocation d'une personne et créé une panique générale parmi les habitants du voisinage. Selon des témoignages de commerçants et de citoyens présents au moment du déclenchement du sinistre, « le feu a été provoqué par la déflagration d'un pétard jeté à l'intérieur du local commercial où s'entassaient de gros sacs remplis de laine, des matelas et des tapis commandés par une clientèle qui se recrute presque exclusivement parmi les jeunes femmes qui se préparent au mariage ». Les flammes qui se sont très vite emparées du lot de marchandises ont bloqué le passage devant le matelassier âgé de 34 ans qui a été retenu prisonnier dans un coin du local. La victime, qui s'est évanouie sous l'effet d'une fumée très dense, sera évacuée vers l'hôpital Dr Bencharif de Ali Mendjeli. Les pompiers qui se sont déplacés sur les lieux dès que l'alerte a été donnée ont prodigué les premiers soins à la victime sur place et se sont attaqués aux flammes qui se répandaient dangereusement, menaçant les commerces et les habitations limitrophes. Le feu ne sera circonscrit qu'au bout de beaucoup d'efforts. Bilan du sinistre selon les premières constatations des éléments de la protection civile: un homme souffrant de difficultés respiratoires et qui a de justesse évité une mort affreuse, ainsi que des dégâts matériels très importants dont, en sus d'un important lot de laine, 50 matelas et quelque 70 tapis. Les appels à un « maximum » de prudence, les plans et les dispositifs de sécurité répétés par les services de la protection civile à la veille de chaque célébration du Mawlid donnent toute la mesure des risques et des dégâts provoqués par un usage dangereux des produits pyrotechniques. Autant dire que le climat ressemble à une veille de guerre. « L'arsenal » des produits pyrotechniques saisi en 2012 (8,5 millions de pétards) justifie l'alerte rouge. Par A. Zerzouri (Le Quotidien d'Oran du jeudi 24 janvier 2013).
Akar Qacentina - Constantine, Algérie

24/01/2013 - 66568

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