Après les plaques de rues et les couvercles de bouches d'égout, des individus opérant en groupe se sont spécialisés depuis quelques jours dans le démantèlement des abribus notamment au niveau de l'Avenue Mekki Khelifa où certains de ces équipements conçus en verre sont ciblés par ces énergumènes qui opèrent la nuit loin des regards d'autant que ces équipements publics sont relativement isolés des zones d'habitation.
Apparemment bien outillés, ils démontent les panneaux en verre pourtant solidement fixés et dans la précipitation, certains panneaux ont été carrément cassés. Aussi, certains des sièges fixés au sol par de gros boulons, ont été également démontés alors que les poubelles installées ont été également désinstallées.
Cependant, il est à remarquer que sur la même avenue, les abribus ne sont pas uniformes et si certains, réalisés il y a quelques années, sont toujours en état, d'autres, plus récents, ont été carrément saccagés.
Du coup, une question s'impose: qui a opté pour ces équipements «vulnérables» et sur quels critères ils ont été adoptés?
Une question à laquelle seuls les anciens gestionnaires de la ville peuvent répondre.
Du côté des usagers des abribus, on sent un goût d'inachevé, d'où la nécessité de confier la réalisation de ces équipements à des spécialistes pouvant allier l'esthétique à la pérennité ainsi que leur uniformité à travers la ville d'Oran.
Posté Le : 21/03/2013
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: lavoixdesidibelabbes.info ; texte: S. C.
Source : Le Quotidien d'Oran du jeudi 21 mars 2013