Oran - Pollution

ORAN - 400 cas de morsures d’animaux enregistrés en 2012



ORAN -  400 cas de morsures d’animaux enregistrés en 2012




Les services infectieux du centre hospitalo-universitaire d’Oran (CHUO), viennent de rendre public un chiffre qui inquiète. Selon ces services, Oran a enregistré, au courant de l’année dernière, 400 cas de morsures d’animaux sauvages.

Les victimes, qui ont reçu les soins adéquats dans ces services infectieux (notamment les vaccins antirabiques) ont été attaquées, le plus souvent, par des rats.

Il est à noter, à ce propos, que la plupart des victimes de ces bêtes sauvages vivent dans l’insalubrité (habitations précaires, bidonvilles, etc.).

En effet, c’est bel et bien dans ces zones dépourvues d’hygiène, où aucun cadre de vie n’existe, que ces rongeurs sauvages sont légion.

Toutefois, nous signale-t-on, les morsures de rats font aussi des victimes chez les employés du service d’hygiène, ceux qui, tous les jours, sont en contact avec les déchets de toutes sortes et par le fait même dans des zones où les rats prolifèrent.

En seconde position, viennent les chiens errants qui, en dépit des campagnes d’abattage périodiques lancées par les services communaux, continuent de susciter la terreur chez les citoyens, surtout ceux habitant les zones périphériques.

Fort heureusement, pour l’année 2012, on a déploré aucun cas mortel, mais cela n’est pas une raison pour ne pas rester vigilants.

Rien que pour l’année en cours, alors qu’on n’est encore au premier mois, on dénombre déjà pas moins de 20 cas de morsures d’animaux sauvages.

C’est dire que des mesures doivent être prises et au plus tôt.

Amel Bentolba





Oran - Santé. Les morsures d’animaux inquiètent: Suivant des informations recueillies auprès du service infectieux du CHU d’Oran, un total de 400 personnes a transité par ce service pour des soins, suite aux morsures d’animaux sauvages, au courant de l’année 2012. Les mêmes sources d’information ont indiqué que les cas de morsures de rats restent en tête de liste des admissions au service infectieux, sachant que la plupart des victimes sont soit issues du milieu défavorisé, notamment les habitations précaires, où ces rongeurs prolifèrent à une vitesse démesurée, soit des employés de service d’hygiène qui côtoient constamment les déchets ménagers, lieu favori également des rats. L’on signale, à ce propos, que le même service a enregistré une vingtaine de cas de morsures de rongeurs, rien qu’en début de l’année en cours. Ce qui démontre à quel point le phénomène est en expansion, bien que les victimes soient immédiatement prises en charge à l’hôpital où elles reçoivent des soins et vaccins antirabiques en urgence et s’en sortent sans conséquence majeure sur leur santé. Après les rats, il y a les chiens errants qui constituent également un danger sur la santé publique, que cela soit en milieu défavorisé ou en milieu urbain, car les campagnes d’abattage de ces animaux initiées par les services communaux ne sont pas encore arrivées au bout de leur peine. Restent l’hygiène et la sensibilisation sur lesquelles les spécialistes dans le domaine s’appuient lourdement pour prévenir ces risques sur la santé publique, et qui impliquent toute la société, c’est-à-dire les citoyens comme les pouvoirs publics pour éviter la prolifération de ce phénomène. Par A. Yacine (El Watan.com du mardi 22 janvier 2013).
Akar Qacentina - Constantine, Algérie

22/01/2013 - 66190

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