Dans l'après-midi de samedi dernier, une centaine d'anciens élèves du lycée Lotfi se sont donné rendez-vous dans la salle de réunion de cet établissement pour sceller la naissance de leur association, dénommée «Association des anciens élèves du Lycée Lotfi».
C'est Hadjoudj, l'actuel président de l'APW d'Oran, ancien élève de cet établissement, qui a, dans une allocution improvisée, annoncé que l'association a pu obtenir son agrément il y a 2 mois de cela.
Dans la même intervention, il a survolé l'histoire de ce lycée qui, selon son propre décompte, aurait produit quelque 27.000 bacheliers, dont nombreux sont devenus des cadres dans divers secteurs. Il évoquera, mais rapidement, M. Bouziane, l'un des proviseurs qui ont marqué ce lycée et qui se trouve actuellement en France. Un autre intervenant parlera de Si Handri, un haut cadre de l'Etat, tué par le terrorisme durant la décennie noire et qui caressait le rêve qu'une association du genre voit le jour. Invité à prendre la parole, Khaouadja, un député MSP ayant rejoint le parti de Menasra, s'est contenté de souhaiter plein de réussite à cette association. Par la suite, on a rendu publique la liste des dix-sept membres fondateurs de l'association et leur fonction. Parmi ces noms, on retiendra celui de Dine Bendjebara, un ex sénateur RND passé au Conseil constitutionnel. La présence de ces deux personnalités, en plus de Hadjoudj, a permis à certains de dire que l'association ne peut rester loin des préoccupations politiques et qu'au minimum elle appellera à la participation aux prochaines législatives, un des grands enjeux de ce rendez-vous. Un formulaire d'adhésion a été distribué aux présents pour renforcer les rangs de cette association. On promet dans un avenir qu'on ne déterminera pas, d'organiser une autre AG pour permettre à d'autres de rejoindre le directoire de l'association. Selon Hadjoudj, le projet de mettre sur pied cette association a demandé une dizaine d'années, donc on peut attendre autant pour renouveler ses structures encore fraîches. Aussi, on procéda à la lecture des objectifs de cette association. La rencontre d'avant-hier a au moins cet avantage de permettre à des gens qui se sont perdus de vue, durant des décades de se retrouver. Espérons qu'elle se transformera en cadre où on débattra notamment la crise aiguë que traverse l'enseignement dans notre pays.
Posté Le : 13/02/2012
Posté par : sofiane
Ecrit par : Ziad Salah
Source : www.lequotidien-oran.com