Le Mouloudia d'Oran est en train de filer du mauvais coton. C'est du moins l'impression qui se dégage après que l'équipe a dégringolé à la cinquième place au grand dam de ses milliers d'inconditionnels.Aujourd'hui, le Mouloudia d'Oran paye cash les erreurs de gestion. La dernière défaite concédée face au CRB au stade Zabana a été la goutte qui a fait déborder le vase et mis à nu les carences d'une équipe qui n'a, à aucun moment, justifié son statut de dauphin. Avec deux revers consécutifs (CRB et OM), le Mouloudia d'Oran est en phase de tout perdre en cette fin de saison, suscitant la colère des supporters qui ont toujours apporté un soutien indéfectible à leur équipe. Il faut reconnaître que ces deux défaites ont remis en cause les ambitions des Oranais de renouer avec le titre de champion qui les fuit depuis 1993, mettant ainsi fin au rêve des dizaines de milliers de fans. Pour justifier l'échec essuyé devant le CRB, qui aura été un sacré tournant, le président du MCO, Ahmed Belhadj, évoque une manipulation extérieure pour expliquer les incidents ayant émaillé le match face au CRB. Pour d'autres, certains joueurs ont été utilisés pour précipiter le départ de l'entraîneur Bououkaz.
Autre cause, le recrutement n'a pas été étudié d'une manière professionnelle et n'a répondu à aucun critère valable. Sinon, sur quelles bases ont été engagés les Lamali, Lakhdari, Ouchène et Allali, pour être libérés avant la fin de la saison' Quant aux autres, ils n'ont pas répondu à l'attente du public mouloudéen, ne justifiant en aucun cas leur statut de recrues. Le MCO est-il devenu un club quelconque qui recrute des joueurs renvoyés ou libérés par des équipes ' Nous ne le répèterons jamais assez, ne joue pas qui veut au MCO et ne gère pas qui veut le MCO. C'est le propre de la philosophie du club incarnée par les grands hommes qui se sont succédé dans ce club mythique. Belhadj Ahmed, même s'il n'a jamais lésiné sur les moyens financiers pour mettre son équipe dans les meilleures conditions, est victime de son entourage et mal conseillé par ses proches. C'est là, à notre avis, où se situe le mal du MCO, car il s'agit là d'un club qui a écrit en lettres d'or son histoire dans le gotha du football national et international.
En somme, une prise de conscience est à souhaiter pour permettre au MCO de retrouver son lustre d'antan, ne serait-ce que pour rendre hommage aux regrettés anciens dirigeants.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 22/04/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M Zeggai
Source : www.lequotidien-oran.com