Oran - Autres plages

Les plages sans grain de sable ?




Un léger mieuxsur les plages d'Oran cette saison estivale. Mis à part quelques plages, lesconditions sont assez bonnes dans l'ensemble. Pour la corniche, destination laplus prisée, deux facteurs principaux sont à l'origine de cette relativeamélioration: le fonctionnement normal des 9 stations de relevage et la «bonne»concession des plages. En effet, cette année, les stations de relevage quilongent la côte entre St-Rock et Cap Falcon fonctionnent normalement et aucunepanne majeure n'a été enregistrée jusqu'ici. La réalisation de deux autresbassins de décantation à Cap Falcon, augmentant ainsi la capacité duréceptacle, a beaucoup réduit le risque de débordement du trop-plein. Risquequi contraignait souvent les services de l'hydraulique à mettre les pompes àeau à l'arrêt quand le niveau du bassin frôlait la cote d'alerte. Cependant,sur la plage St Germain, un grand rejet d'eaux usées qui déverse à flots dansla mer est à déplorer. Il s'agit d'une canalisation qu'on a «oublié» deraccorder au réseau. Les conséquences sont néanmoins catastrophiques: cettesympathique plage, qui a la forme d'une petite baie coincée entre deux pointesrocheuses, est maintenant quasiment boudée.  Un léger lifting est apparent sur une grandepartie des plages autorisées à la baignade de la wilaya, au nombre de 29, selonla direction du tourisme, grâce à une enveloppe octroyée équitablement par lawilaya aux communes côtières en début de saison estivale. D'autre part, lecasse-tête des solariums payants n'a pas ressurgi cette année. D'après ladirection du tourisme, «une plus grande rigueur a caractérisé la mise enconcession des plages cette année». C'est la wilaya, par le biais de laDirection de la planification et de l'aménagement du territoire (DPAT) qui, enattendant de nouveaux textes déterminant l'administration compétente, que laloi 03-02 du 17 février 2003 relative à l'utilisation et l'exploitationtouristique des plages n'a pas précisé, qui se charge du plan d'aménagement desplages. Selon la direction du tourisme, un fonds a été dégagé par la DPAT auprofit des communes côtières, à raison de 32 millions de centimes pour chaquecommune, pour la réalisation d'un plan d'aménagement de 14 plages prioritaires.Chaque APC concernée est libre de choisir un bureau d'étude, indique unresponsable de la direction du tourisme, qui précise que son organisme secharge de la supervision et du suivi des opérations. Selon la même source, laplage de Madagh (précisément un tiers de la plage), dans la commune de AïnEl-Kerma, un parking et un ensemble de commerces saisonniers compris, a étéconcédée à un privé contre 205 millions de centimes. 70% de la plage de CapBlanc, dans la même commune, a été concédée à un autre soumissionnaire. Lacommune d'El-Ançor n'a pas encore procédé à l'ouverture des plis pour lesconcessions, car là un problème a surgi, lié à un conflit entre lespropriétaires de 4 hôtels qui ont réclamé leur droit d'exploiter les parcellesde plage attenant à leurs hôtels, et les autres concessionnaires, indique-t-onde même source. A Bousfer, 3 plages ont été mises en concession, la GrandePlage, l'Etoile et Coralès. Quant à la plage dite La Coste, dans la mêmecommune, l'ex-exploitant, selon la Direction du tourisme, a été mis en demeured'évacuer les lieux pour non-paiement. A Aïn El-Turck, 2 plages seulement ontété mises en concession au profit de Eden Palace et du complexe des Pins d'Or.


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