Oran

Les BRICS se réunissent à Kazan: Vers une désoccidentalisation du monde



Du sommet de Kazan, les médias occidentaux ne veulent voir que la volonté du président ruse de démontrer que la tentative d'isolement dans lequel on tente de réduire son pas avait largement échoué. Et elle a échoué. Mais à ne voir au Sommet des BRICS en Russie que cela c'est passer à côté de l'essentiel. Il faut élargir le champ de vision pour mieux appréhender les enjeux de cette rencontre, certes importante pour le confit ukrainien, mais va bien au-delà, ainsi que nous voudrions le montrer dans ce qui suit.

V. Poutine rassemble autour de lui bien plus de chefs d'Etat que les sanctions qui sont infligées à son pays ne le laissaient prévoir et espérer par ses ennemis. Ils sont rejoints mercredi 23 par le Secrétaire Général des Nations unies ce qui donne à cette réunion l'allure et le poids d'une «Communauté internationale» au sens fort du mot. A Kazan, pour une durée de trois jours, se réunissent plus de 3 milliards d'habitants, la moitié de l'humanité. Un nouveau monde grandit sur les bords de la Volga, dans le Tatarstan.

Si on omet le Brésil ou l'Afrique du Sud, les Brics constituent un bloc continental continu qui va de la mer Méditerranée au détroit de Behring sur plus de 12 fuseaux horaires (cf. tableau plus bas). Cela lui confère un avantage géostratégique indéniable.

Coincés dans un conflit est-ouest dans lequel ils jouaient le rôle de terrain de jeu pour grandes puissances, quelles qu'aient pu être les intentions des joueurs, les pays du sud à peine indépendants se sont dotés de structures politiques incapables de faire face à des rapports de forces économiques, financiers et monétaires sur lesquels ils n'avaient aucune prise. La «Conférence de Bandung» (1955), les «Non-alignés», les «77» (1964), La «Tricontinentale» (1966), «l'OSPAAAL» (Organisation de la solidarité des peuples d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine) (1966)... et une multitude d'organisations régionales, furent des tentatives, inscrits surtout dans le cadre de combats de nature politique, qui se sont avérées vaines.

Sous quelques vocables sous lesquels ils étaient désignés, à diverses époques : «Tiers-monde», «pays en voie de développement», «pays sous-développés», «pays pauvres», «pays en voie de sous-développement», «pays les moins avancés» (PMA), «Nouveaux Pays Industriels» (NPI), «bébés tigres»... ce monde restait un monde subalterne, à souveraineté décorative, soumis aux aléas des conflits internationaux et à la charité épisodique et intéressée du monde développé.

D'autres milliards se bousculent à la porte des Brics pour échapper à la «liberté» et à la «démocratie».

Par exemple, celle qui bombarde le Liban et extermine la Palestine tout en insultant les Nations unies et en violant le droit international édicté pourtant par les Occidentaux au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

Autre exemple, celui de l'Egypte en négociation difficile avec le FMI qui lui impose les conditions drastiques : les «réformes structurelles». Ces «PAS» ont fait et continuent à faire des ravages économiques et sociaux dans les pays contraints de les mettre en Å“uvre : libération des changes et des échanges, réductions des aides sociales, service des dettes ruineux pour les budgets, politique fiscale au bénéfice des catégories les plus privilégiées...

L'Algérie (responsable des dérives qui l'ont mise à leur portée au cours des années 1980) a payé un prix exorbitant à ces exigences. L'Argentine qui en a pourtant une longue et douloureuse expérience, a choisi un gouvernement «libéral» en novembre 2023, qui l'enfonce dans la dépendance et la pauvreté d'un pays riche où les «Fonds vautours» font joyeuse ripaille et bombance.

L'Inde et la Turquie. Pays aux frontières de leurs intérêts.

Certains pays sont contraints à des contorsions dans un espace «flou» et ne précisent pas leurs inclinations géostratégiques. Mais cela ne signifie pas qu'ils n'en ont pas et qu'ils cèdent à la pression considérable exercée sur eux.

Le cas de la Turquie est emblématique.

La Turquie frappe aux portes des Brics. Dès septembre 2022, à Shanghai, Ankara se rapproche de l'OCS et aujourd'hui, présente à Kazan elle exprime clairement son désir de rejoindre les Brics.

L'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) a été créée en 2001 par la Chine, la Russie et quatre pays d'Asie centrale anciennement soviétiques : Kazakhstan, Kirghizistan, Tadjikistan, Ouzbékistan. L'OCS succède au «Groupe de Shangaï» (ou traité de Shanghai») créé en 1996. Cette organisation s'est progressivement élargie à l'Inde et au Pakistan en 2017, et officiellement depuis 2023, à l'Iran (dont l'adhésion a été annoncée dès 2021). À la Mongolie, la Biélorussie et l'Afghanistan sont membres observateurs. Le nombre d'États partenaires, non membres mais participant aux discussions, est passé entre 2022 et 2023 de 6 à 14.

Son objet principal est la stabilisation géopolitique de la région, neutralisant de vieux contentieux (notamment centrasiatiques, indo-chinois, indo-pakistanais, et même russo-chinois) et l'avènement d'une coopération économique et commerciale visant le développement économique. Dans ce sens, à la réunion de juin 2018, les pays membres affirment leur soutien à la politique chinoise improprement dénommée de «Nouvelles routes de la soie» (BRI).

L'OCS vise aussi la création d'un contre-poids à l'influence des Etats-Unis qui cherche comme au XIXème siècle, avec ses acolytes britanniques et français, à déstabiliser la Chine en accroissant les tensions avec Taïwan et les Philippines où Washington vient de rouvrir d'anciennes bases militaires (février 2023).

«Plurilatéralisme», «multi-alignement» (Subrahmanyam Jaishankar).

L'Inde, l'autre poids lourd des Brics, désormais première puissance démographique mondiale, est directement visée par Washington pour tenter de placer un coin entre Indiens et Chinois et déstabiliser l'ensemble de l'organisation.

New Delhi a été liée au QUAD (2004 puis 2017) avec les Etats-Unis, le Japon et l'Australie. Washington qui, à tort, n'a pas jugé utile d'y associer Paris, exclu de plus du Pacifique anglo-saxon que Washington a scellé avec Londres et Canberra outrageant ainsi une France sans réactions, consentante. L'Inde n'est pas dupe et n'a réduit ses liens ni avec la Chine qui lui fournit par exemple les principes actifs des médicaments qu'elle produit et exporte, ni avec la Russie qui lui fournit le pétrole dont les produits transformés sont «miraculeusement» exportés vers... l'Europe.

Tout le monde y trouve son compte sauf l'Europe qui paie ses importations plus chères, les Etats-Unis l'architecte suprême de l'opération qui a raté sa cible et... l'Ukraine en voie de totale destruction.

L'Inde qui présidait en 2023 l'OCS et le G20, n'a voté aucune résolution présentée par les Occidentaux à l'ONU, ni aucune sanction contre la Russie. Bien au contraire. Jamais les échanges entre l'Inde et la Russie n'ont été aussi florissants.

En juin 2023, à l'occasion d'une visite de N. Modi aux Etats-Unis, Barkha Dutt, journaliste indienne chroniqueuse au Washington Post a eu ce mot qui devrait fixer les idées à propos de la politique étrangère indienne. «Modi s'apprête à s'adresser au Congrès pour la deuxième fois. Il pourrait sembler que l'Inde se tourne vers les États-Unis. Mais ne soyez pas naïfs, mes chers amis américains. L'Inde ne sera jamais votre alliée.

«La politique de non-alignement de l'Inde a commencé par un refus de s'empêtrer dans la guerre froide. (...). L'Inde s'est réservée le droit de flirter avec la Russie, l'Iran – et même avec la Chine – si ses intérêts nationaux l'exigent.» (https://www. washingtonpost.com, mardi 20 juin 2023). Le dirigeant indien, N. Modi, avant son départ de New Delhi pour Kazan, confirme et annonce l'avenir : «Ma visite à Kazan renforcera encore le partenariat stratégique spécial et privilégié entre l'Inde et la Russie». (AFP, mardi 22 octobre 2024)

E. Macron a décoré le Premier ministre indien de la plus haute des distinctions, fait Grand' Croix de la Légion d'honneur, la veille du défilé des soldats indiens sur les Champs Elysées le 14 juillet 2023. Les Français devraient être attentifs au fait que c'est à Dassault que l'Inde a acheté des Rafale. Elle les a achetés en France, pas à la France. L'Inde demeure un gros client de la Russie qui est son premier fournisseur d'armes et de pétrole.

Certes, New Dehli fait face, depuis longtemps, à des contraintes complexes : des inégalités qui se creusent, des interférences gravissimes entre enjeux politiques et querelles religieuses, un fédéralisme difficile à coordonner et à maîtriser, une démocratie vivante mais parfois chaotique...

Quoi qu'il en soit, les pays du «Tiers-monde» d'aujourd'hui ne sont plus tenus à une linéarisation temporelle de leur destin, courant éperdument derrière le monde «avancé» que jamais ils ne pourraient rattraper. Désormais, avec la Chine, le «sud global» a un modèle et un moteur. Et dans de nombreux domaines, il n'est pas en «retard», mais en avance. Et pas de peu.

Les graphiques ci-dessous l'illustrent à l'évidence

Autre exemple. Sur les 100.000 bornes que comptait la France en 2023, environ 10%, seulement permettent une recharge rapide. Entre la Chine et le reste du monde, il n'y a pas une avance que ses concurrents peuvent espérer rattraper, mais un gouffre.

Pour preuve : La Chine compte plus de 5,8 millions de bornes de recharge. Selon les chiffres relayés par Bloomberg, la province de Guangdong (Canton) compte à elle seule environ trois fois plus de bornes que l'ensemble des États-Unis.

Ce n'est pas tant par leurs ennemis que les Brics sont le plus menacés. Mieux, ce sont ceux-là même qui les aident, par leur animosité, à s'organiser et s'autonomiser. La politique de sanctions tous azimuts, pratiquée par les Etats-Unis (et leurs «alliés») a poussé ceux qui les subissent à substituer et à développer des valeurs ajoutées nationales à ce qu'ils importaient et à densifier leurs relations et leurs échanges. De pays importateur net de produits agricoles (par exemple, déficit de 10 Md$ en 2004), la Russie est devenue le premier exportateur mondial de céréales.

Sur ce point la politique initiée par Deng Xiao-ping, dès 1979, après Zhou Enlai, a lancé une initiative historiquement unique : transformer, en moins de quarante ans, une nation «sous-développée» d'un milliard de pauvres en une virtuelle première puissance mondiale.

La Chine a fait la démonstration qu'il n'existe pas de pays en «retard perpétuel». Pourquoi ce qui est vrai pour un milliard d'êtres humains ne le serait pas pour tous les autres ?

Les performances technologiques expliquent pour une large part la transformation du paysage commercial mondial et, en l'occurrence, l'accroissement des échanges entre Brics. Entre la Chine, l'Afrique et la Russie sous embargo.

Le Point, J. 09 mars 2023

https://fr.statista.com, mercredi 18 janv. 2023

Commerce russo-chinois

2021 : 147 milliards de dollars

2023 : 240 milliards de dollars (plus du double de 2018) alors que les 200 Md$ la Chine et la Russie pensaient ne pas pouvoir les franchir avant 2025. Ces échanges sont réalisés à 90% en yuans ou en roubles, en un bouclier antisanctions, pour les mettre «à l'abri des pressions des pays tiers», V. Poutine (J. 16 mai 2024).

Ventes de machines-outils chinoises à la Russie

- 2022. 6.5 millions de dollars

- 2023. 68 millions

Répartition des exportations russes en 2023 (%)

https://asialyst.com/fr. 27 janvier 2024>

«La France forme 37.000 ingénieurs par an, l'Inde 1,5 million» (Latribune.fr, 09 juillet 2023). La Chine en produit autant.

Sans développer cette question qui dépasse le cadre du sujet abordé dans ce papier, on peut indiquer que sur les 44 technologies critiques examinées par le groupe de réflexion Australian Strategic Policy Institute (Aspi), la Chine a pris la tête du classement pour 37 d'entre elles. Et quand elle ne domine pas le podium, elle en occupe la seconde place. Au nez et à la barbe des États-Unis. (https://www.lecho.be, 08/03/2023) Au lendemain de la guerre, le PIB des Etats-Unis représentait plus de 50% du PIB de la planète. En 1960, il n'était plus que de 40% et en 2023 il est de 26%.

Tous ces chiffres signifient que les Etats-Unis n'ont plus affaire à une Russie, à une Chine, à un Iran... isolés. Les Brics ne constituent pas un système militaire intégré protégés par un article V.

Mais la solidarité qui les lie, la conscience d'un destin commun face à un Occident impitoyablement résolu à la défense de ses intérêts et de son hégémonie aujourd'hui érodée.

Quatre pays sur les 10 possèdent un armement atomique qui invite à la réflexion.

Les Brics, par leurs liens de plus en plus solidement noués, contraindront de leurs «ennemis» à une approche plus prudente ce qui en même temps réduit le risque de conflit généralisé.

Le dilemme de Thucydide a fait long feu. Car il ne s'agit plus d'une puissance qui cherche à se substituer à une autre. Le mythe du «décalage vers l'ouest» n'a plus cours.

Il faudra inventer de nouvelles fables pour incarner l'état géopolitique du monde à venir. Reste l'autre versant du monde qui gravite autour d'un Occident barricadé, qui se cogne contre les Murs impénétrables érigés pour fuir les graves déséquilibres que le pillage et l'enrichissement unilatéral de l'Europe et l'Amérique du nord a provoqué pendant des siècles.

Cependant, la question reste ouverte : qu'en adviendra-t-il.

La rupture avec le monde d'avant est patente, mais cela ne suffit pas.

Le piège d'un élargissement sans approfondissement. Limites et perspectives.

A ce mauvais calcul, les Brics ont été précédés par l'Europe.

Pressée par les Etats-Unis pour élargir son influence vers l'Est, en incorporant les restes du «glacis», et par l'Allemagne pour délocaliser ses industries vers une sorte de tiers-monde intramuros (et combiner ainsi compétitivité-prix et compétitivité-qualité à l'abri du TEC), l'Union Européenne en paie aujourd'hui les inconséquences de décisions à courte vue :

Un écart croissant entre «cigales» et «fourmis», une compétition marchande intérieure sans régulation sociale et fiscale, un conflit de première grandeur qui menace leur sécurité et les prive d'énergie bon marché sous contrats à long terme.

Une dépendance croissante et multiforme à l'égard des Etats-Unis où l'Union achète son gaz et son pétrole de schiste ruineux pour leurs économies et pour l'environnement. Les hydrocarbures américains sont plus chers avec des inconvénients de plus : soumis aux fluctuations des marchés et du dollar. Les Européens ont été convaincus par les Etats-Unis que leur sécurité est en péril, alors que c'est Washington qui est la cause de la déstabilisation du continent. C'est en Amérique que les Européens achètent leurs armes. Ce qui fait le bonheur du complexe militaro-industriel américain pour lequel la paix n'est pas, objectivement, une bonne affaire.

Désoccidentalisation n'est pas démondialisation et encore moins dédollarisation (60% des réserves des Banques Centrales et 40% des transactions)

Les Echos, mercredi 29 mai 2024

Les Brics représentent 50% de la population mais seulement un tiers du PIB mondial, même si les calculs devraient être évalué en PPA, compte tenu de l'inflation des prix des services dans les pays occidentaux.

Lors du Sommet de Fortaleza, au Brésil, en juillet 2014, les Brics se sont dotés d'une banque de développement, la Nouvelle banque de développement, basée à Shanghai. Elle était nécessaire pour contourner les instruments de coercition occidentaux et d'en limiter les pouvoirs : FMI, système Swift, règles d'endettement, manipulations des taux de change et d'intérêt... Mais ce n'est là qu'une brique de plus. Le chemin à parcourir est encore long et ardu.

Dans la foulée d'une première contribution de 1,5 milliard de dollars, l'Algérie avait demandé officiellement à rejoindre la Banque des Brics. Cela n'a pas suffi à la réussite d'une candidature mal étudiée et mal préparée qui a tourné court en juillet 2023 à Johannesburg et a amené l'Algérie à réinitialiser son approche des Brics en septembre 2024.

Sans ruiner leur projet d'un monde non hégémonique et plus équitable, les Brics seraient avisés d'éviter le bric-à-brac et opteraient pour une organisation à plusieurs volets sans confondre les registres : diplomatique, militaire, économique, commercial, financier, monétaire... avec une articulation de ces différents volets selon une planification orientée vers une intégration progressive, méthodique et raisonnée.

Les écueils ne manquent pas vers un monde multipolaire plus respectueux d'égalité, d'équité et de respect des grands équilibres naturels aujourd'hui gravement menacés. Fidèles aux principes qui ont été forgés par le Traité de Westphalie (octobre 1648) que les Occidentaux ont oubliés, les Brics font face à un défi : celui de rechercher la cohérence de leurs relations, nécessaire à la paix et à l'efficacité, établir des normes indispensables à la construction en commun d'un espace économique partagé, tout en se préservant de la verticalité naturellement imposée par la verticalité et le différentiel de puissance entre ses membres qui inclinent à la réduction des différences, à l'effacement des singularités linguistique, culturelles, politiques...

Cela n'aurait servi à rien que de reproduire le modèle atlantique dirigé par la «nation indispensable» dans une logique hobbesienne, darwinienne ruineuse à tout égard : pour la prospérité (l'économie), pour la démocratie (les valeurs politiques) et la protection de la biosphère.

«Peu importe la couleur du chat, pourvu qu'il attrape des souris» Deng Xiaoping, 1962.

Notes :

1. La notion a été proposée par analogie avec le «Tiers-Etat », par Alfred Sauvy dans : «Trois Mondes, une planète », L'Observateur politique, économique et littéraire, Paris, no118, 14 août 1952, p.14. Papier réédité dans Vingtième Siècle. Revue d'histoire, 1986, 12, pp. 81-83.

2. Le président français n'avait pas eu tort de rappeler que sans la «communauté internationale », le monstre qui massacre au vu et su de tous des populations sans défense, n'aurait pas vu le jour.

3. Il ne s'agit pas seulement de pays du sud. Les pays européens dénommés «PIIGS » ou «pays du Club Med », il y a peu, les ont subis. Aujourd'hui, la France macronienne en mesure le poids. Seule, la puissante Amérique, très endettée, est affranchie de ces règles et continue à vivre bien au-dessus de ses moyens.

4. Abdelhak Benelhadj : «Qui veut la peau de Erdoðan ?» (Le Quotidien d'Oran, 04 juin 2023).

5. Conception originale du ministre indien des Affaires Etrangères, à son poste depuis mai 2019.

6. Abdelhak Benelhadj : «De UKUSA à AUKUS » (Le Quotidien d'Oran, 23 septembre 2021)

7. Abdelhak Benelhadj : «Crise ukrainienne. La guerre du blé» (Le Quotidien d'Oran, 28 juillet 2022)

8. Graham Allison (2017) : «Vers la guerre. L'Amérique et la Chine dans le piège de Thucydide. » Odile Jacob, 2019, 408 p.

9. Les médias occidentaux mettent sous silence le réquisitoire impitoyable des aborigènes d'Australie à la réception du roi Charles en cours dans ce pays.

10. Le Rafale français n'a été acheté en Europe que par la Grèce qui est revenue à une politique pratiquée par les Papandreou, les Caramanlis et les Mitsotakis, qui a consommé sa ruine, attribuée à tort à leurs successeurs brutalement éjectés du pouvoir.




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